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Focus : CENI : Mamadou Diamoutani a outrepassé son rôle

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Mamadou Diamoutani, sort carrément de son rôle, lorsqu’il annonce que les élections ne pourront pas être tenues le 28 juillet 2013. Seulement, il ne doit tout de même pas ignorer que la CENI ne crée pas les conditions les meilleures pour les élections, mais qu’elle se limite à la seule mission de supervision des élections, ou Diamoutani est-il en mission des Autorités de transition, que le plus grand nombre de maliens accusent de vouloir subtilement trainer les pas ?

12.000 casques bleus pour anéantir l’armée malienne
C’est le chiffre impressionnant de guerriers pour transformer le Mali en «pays de joie». Les femmes maliennes sont belles et charmantes. C’est sur que ces soldats ne résisteront pas à leur charme.
Dioncounda Traoré en faisant appelle aux troupes onusiennes crée un phénomène qui risquerait de basculer notre société dans la  pire déperdition. Comme l’a si bien dit un expert français sur Rfi : quand on n’est incapable de gérer son pays on vous fait signer des accords. Cela dit, l’ONU va déployer dans les prochains jours dans notre pays douze mille (12.000) casques bleus.
Que deviendra-t-il à la fin de la transition ? Dioncounda Traoré pourra-t-il vivre  au Mali après sa partition ?

Réconciliation entre militaires : le ridicule
Cette cérémonie, de réconciliation entre militaires, montée de toute pièce par cette ridicule Autorité de transition, qui nous tracasse, fait penser étrangement au général Lansana Konté disant un jour à ses compatriotes : «L’Etat, c’est moi». Le général président venait de violer la séparation des pouvoirs, en allant lui-même sortir de prison un de ses amis.
Au cours de cette cérémonie de Koulouba dont la justesse est à chercher, Dioncounda Traoré, violant à son tour la séparation des pouvoirs, dira le plus naturellement du monde que les bérets rouges arrêtés seront incessamment libérés. Des hommes sous mandats de dépôt, quel pays !

Nara des coupeurs de route
Les usagers de la route Bamako Nara voyagent avec la peur au ventre. Malgré la présence des militaires dans les cars, les usagers de cet axe sont constamment attaqués par des bandits armés. Ils opèrent très souvent le jour.

Les voyageurs de ce tronçon pointent un doigt accusateur sur des porteurs d’uniforme radiés de la police ou de l’armée. La déliquescence de l’armée malienne a eu pour conséquence immédiate : la conversion de certains jeunes des forces armées en bandits armés.

Le Directeur de la publication du journal «Sanfin» croupit dans les geôles du dictateur Dioncounda Traoré
Mohamed Tabouré Directeur de la publication du journal «Sanfin» «la Nuée», des Sans Voix, membre fondateur du Coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM) et du Mouvement populaire du 22 mars (MP22) croupit dans les geôles de la prison centrale de Bamako. Et cela depuis le 8 juin 2013. Plusieurs camarades marcheurs ont recouvert leur liberté quelques après.
Cependant Mohamed Tabouré Directeur du journal «Sanfin» «La Nuée» est en prison. Aucune association de presse n’a levé le petit doigt pour dénoncer cet état de fait qui n’honore pas la Transition. Dioncounda Traoré a mis en place une justice politique et politicienne qui a pour mission de museler la presse.

Quoi qu’on dise Mohamed Tabouré est un militant de la liberté de la presse, un démocrate sincère pour une bonne gouvernance, convaincant par son franc-parler.

Afrique : il ne fait pas bon d’être opposant
Etre un opposant politique en Afrique, c’est mettre sa vie en danger. Alpha Oumar Konaré a dit un jour qu’un opposant politique ne serait jamais un bon président. Mais de là à l’assassiner, c’est un pas que nos dirigeants franchissent allègrement sans se soucier que la vie humaine est sacrée.
L’opposant politique malien Oumar Mariko candidat à l’élection présidentielle de Juillet 2013 est l’objet d’enlèvement depuis la prise du pouvoir par le président par intérim.

Levée de l’immunité parlementaire de deux acteurs du Mouvement Démocratique
La levée de l’immunité parlementaire de deux honorables et acteurs du Mouvement démocratique, du point de vue droit relève de l’inculture, car ils sont des députés  nommés à partir du 9 août 2012 (leur mandat finissant à cette date). Et Oumar Mariko a fini son mandat depuis le 9 août 2013. L’article 64 de la Constitution stipule : «Tout mandat impératif est nul».
En réalité, la transition incapable de justifier le report des élections présidentielles  prévues pour le 28 juillet prochain procède à ces levées d’immunité parlementaire. Du coup on peut s’attendre à des soulèvements des militants de ces partis politiques dont les leaders font aujourd’hui l’objet de poursuites judiciaires.

Le Pont et la rivière Banconi sur la route de Koulikoro sous les immondices : Où est donc passé le service d’assainissement en commune I ?
Bamako, capitale du Mali est sale, ses habitants toujours malades. Les charretiers viennent nuitamment déverser les ordures sur le bitume au su et au vu des plus hautes autorités. La rivière Banconi va disparaitre pour se muer en un dépôt d’ordures si le gouvernement ne songe pas à changer les comportements.

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