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À fleur de vérité : Ce curieux syndrome

Je vais peut-être dénaturer (ou le retourner) le principe de Peter ou le principe de l’incompétence. J’ai la nette impression que mon cousin tend à s’élever à son niveau d’incompétence. En gros, le principe de Peter dit que «tout employé tend à s’élever à son niveau d’incompétence.»

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Auparavant, on le pensait capable de belles choses, et donc de redonner espoir à ses compatriotes. Mais jugé à la tâche, on a eu un tout autre sentiment de lui : il n’arrive pas à relever les défis pour lesquels il était supposé compétent. Comme s’il y avait eu tromperie sur la marchandise. Dans notre cas, la loi ne nous protège pas.

Au-delà de ces remarques désobligeantes, je ne suis pas parvenu à faire taire cette autre remarque : j’ai le sentiment que mon cousin adoré a comme développé le syndrome de Peter Pan. Une petite définition.

«Du nom du fameux personnage créé par l’écossais J. M Barrie, le syndrome de Peter Pan a été développé par lepsychanalyste Dan Kiley en 1983 dans un ouvrage éponyme. Il n’est pas reconnu comme une maladie, mais plutôt comme un ensemble de symptômes liés qui induisent un trouble du comportement. Sa principale caractéristique : le refus de devenir adulte et la volonté de vivre bercé par la douceur du monde de l’enfance».

Vous ne me suivez pas. Je vous comprends. Mon propos réside en cet aspect du syndrome de Peter Pan : un corps d’adulte, des réactions d’enfant.

«Ce syndrome (ou complexe), qui touche plus souvent les hommes que les femmes, s’explique par une maturation affective bloquée dans l’enfance alors que l’intellect, lui, s’est développé normalement.
Du coup, les personnes atteintes vivent entre deux mondes contradictoires. Leur âge et leur maturité intellectuelle voudraient qu’ils se comportent comme des adultes et mènent une vie faite (en partie) de devoirs et de responsabilités. Alors qu’ils n’ont qu’une volonté : être transparents pour ne pas avoir à assumer les tracas du quotidien et les responsabilités inhérentes à la vie adulte. Ils voudraient pouvoir se réfugier en paix dans leur monde imaginaire et intérieur, car c’est là qu’ils se sentent bien». Curieux syndrome. Vous me suivez maintenant ? Parfait.

Une fois de plus, cousin, je t’adore. Ah oui, j’allais oublier, je passerai pour congratuler El Hadji, notre fiston.

Issiaka SISSOKO

Source :Le Reporter

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