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Flash : Attentat a Bamako, IBK, loin du pays

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Le lundi 21 mars dernier, Bamako a été (encore) secoué par un attentat qui a visé le siège de l’EUTM, dans la zone ACI-2000. Ainsi des assaillants armés (dont on ne connait pas le nombre) ont tenté de pénétrer dans l’enceinte de l’hôtel nord –sud, siège de la mission. Fort heureusement que l’endroit a été transformé en un véritable bunker depuis des mois. Ce qui a rendu la tâche quasi-impossible aux auteurs de l’attentat. Dès lors, des échanges de tirs à l’arme automatique ont provoqué une grande panique dans toute la zone.

Et  les Bamakois imaginaient le pire, en ce temps d’insécurité et d’incertitude. Mais où était le Président de la République, en ce moment précis ? Comme d’habitude, IBK était loin, très loin de la capitale et éloigné de cette triste réalité qui s’abattait sur les populations.
En effet, le chef de l’Etat était quelque part en …Namibie, pour festoyer avec les populations Namibiennes, alors que ses propres populations se trouvaient dans la détresse.
Au lieu d’écourter son séjour dans ce pays (la Namibie qui ne peut rien apporter au Mali et aux Maliens), IBK a mené son programme jusqu’au bout. Finalement, il est rentré à Bamako le mardi…

ATTENTAT A BAMAKO : Failles sécuritaires
Après l’attentat contre le siège de l’EUTM, un grand cafouillage a longtemps régné dans la zone ACI 2000 et même dans plusieurs endroits de la capitale.
Jusqu’au-delà de 19 heures, aucun dispositif sécuritaire sérieux n’était déployé dans la capitale pour éventuellement appréhender les auteurs ou empêcher leur fuite.

A l’entrée de Sébéninkoro (une route menant à la sortie de Bamako), il n’y avait qu’un véhicule du 9ème arrondissement avec quatre policiers. Et aucun contrôle  n’était effectué sur les véhicules qui circulaient librement. Pendant ce temps, l’on affirmait au niveau du Ministère de la sécurité que les forces de sécurité étaient à la recherche des auteurs de l’attentat.

En réalité, le laxisme, le manque de vigilance et d’anticipation, la démotivation à cause surtout du mauvais choix des hommes, expliquent actuellement les failles qui se multiplient dans les services de sécurité. Dès lors, il ne faut pas se voiler la face : le danger est à nos portes.

KAYES : Marche contre la … soif
En cette période de grande chaleur, les populations maliennes souffrent le martyr. Cette situation est  vécue à Kayes avec colère et amertume.
Ainsi, le mardi 22 mars dernier, les habitants du quartier Lafiabougou (à Kayes) ont organisé une grande marche pour protester contre la pénurie d’eau et les coupures d’électricité qui empoisonnent la vie des Kaysiens. Les manifestants ont déposé une lettre au niveau du gouvernorat pour interpeller les autorités. C’est dire qu’a Kayes, «l’honneur et le bonheur » passent par une simple gorgée d’eau.

CMA : Rendez-nous nos sous !
Sous prétexte d’organiser un forum à Kidal, la coordination  des mouvements de l’Azawad (CMA) a réussi (encore) à faire plier à nouveau les autorités maliennes qui leur ont offert un pactole de 400 millions de francs CFA. Après l’atterrissage du magot à Kidal, les responsables de la CMA se sont rétractés. Ils ne veulent guère voir les représentants du gouvernement à ce forum financé par l’argent du contribuable malien.

Aujourd’hui, plusieurs sources annoncent le report de la rencontre, qui, en réalité, n’aura  certainement plus lieu. En réalité, dans cette histoire, IBK et son gouvernement se sont fait avoir, comme des amateurs. La CMA sait qu’en face (à Bamako), l’on est prêt à se livrer  pieds et mains liés… Alors, c’est la porte ouverte à tous les chantages de la part des responsables de la CMA. Ceux-ci dilapident, ainsi l’argent public entre Bamako- Alger- OUAGA- Rabat et Paris.

Voilà, comment l’argent public est utilisé pour entretenir des gens qui vivent de la crise et du chaos qu’ils ont sciemment  instauré  au nord du Mali. Après avoir bouffé les 400 millions, c’est une certitude qu’ils remettront ça… .Encore, et encore… Pendant ce temps, les travailleurs maliens et les autres couches de la société malienne triment  pour obtenir le minimum.

TERRORISME : Parole D’IBK
Le mardi 22 mars dernier, le président Ibrahim Boubacar Keita, est rentré de Windhoek(Namibie). Au terme d’une visite dans ce pays. A l’aéroport, IBK s’est prononcé sur l’attentat  qui a visé  le lundi dernier les locaux de la mission européenne au Mali, l’EUTM.

Le chef de l’Etat a rappelé à cette occasion la nécessaire solidarité de tous les peuples épris de paix pour aboutir à la lutte contre le terrorisme. « Plus tôt nous nous comprenons pour mobiliser nos forces, mieux ce sera  pour chacun de nous », a-t-il affirmé.
Parole de Kankelentigui ?

Source: L’Aube

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