Ce vendredi 8 Avril, dans la salle de conférence de son département, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed et le Directeur Général du Commerce de la Consommation et de la Concurrence (DGCC), Boucadary Doumbia, ont animé un point de presse. L’objectif était d’expliquer aux populations les causes des augmentations des prix sur les denrées alimentaires mais aussi de les apprendre les efforts du Gouvernement pour les atténuer.
D’après le ministre de l’Industrie et du Commerce, l’augmentation des prix des céréales est consécutive à la faiblesse de la production céréalière résultant de l’arrêt précoce de la pluviométrie et l’insécurité dans certaines zones de production qui a empêché le déroulement normal des travaux champêtres. Aussi, il argumente que le monde entier connaît la cherté de la vie. Alors que des efforts importants sont consentis par l’Etat malien qui a subventionné certains produits de première nécessité dont : le riz, le sucre, l’huile. Une subvention destinée à couvrir une période de deux mois et demi dont ce mois béni du Ramadan.
Toutefois sur le terrain, la réalité est toute autre. Puisque les prix de ces produits de première nécessité ne cessent de flamber et ne sont accessibles aux populations majoritairement démunies. Tous les jours, les commerçants véreux se livrent à des spéculations en augmentant les prix. Ils prétextent qu’ils ont eux aussi acheté auprès de leurs fournisseurs grossistes à un prix onéreux. Ce qui n’est pas du tout vrai. Pourquoi alors subventionner les prix de ces produits avec l’argent du contribuable malien alors qu’ils ne sont pas accessibles au consommateur moyen ?
Vivement donc l’implication énergique des Brigades économiques pour contraindre les commerçants véreux à vendre les produits de première nécessité subventionnés aux prix indicatifs plafonds ainsi réglementés par l’Arrêté N°2022/ 0865/MIC-SG du 06 avril 2022. Les contrevenants doivent être sévèrement punis selon la réglementation en vigueur en république du Mali. Il y va de l’intérêt des gouvernants et des couches populaires les plus démunies !
Falaye Keïta
Source : Le Pélican