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Fixation de la date du 15 mai pour la signature de l’accord de paix : Le dernier soupir des rebelles de la CMA

Excédée par les caprices des groupes armés rebelles de la CMA qui refusent toujours  de parapher le projet d’accord proposé par la médiation internationale dirigée par l’Algérie, et déjà paraphé par le gouvernement malien depuis le 1er mars dernier, la communauté internationale indique le 15 mai prochain pour la cérémonie de signature définitive, qui se tiendra à Bamako. Mais sans obtenir, du moins officiellement, une quelconque garantie de la part des groupes armés rebelles.  Vont-ils obtempérer ? Où oseront-ils défier la médiation algérienne, la France et les Etats-Unis d’Amérique, au risque de subir de sévères sanctions, pouvant signer leur arrêt de mort ? En tout cas, rien n’est moins sûr !

Le cirque des groupes armés de la CMA prendra-t-il fin le 15 mai prochain, date indiquée par la médiation internationale pour la signature d’un accord définitif de paix ? Où les rebelles oseront-ils encore défier la communauté internationale, notamment l’Algérie, la France et les Etats-Unis d’Amérique en annihilant tous leurs efforts ? Telles sont entre autres les questions qui taraudent désormais les esprits. Près de deux mois après le paraphe de l’accord de paix et de réconciliation par le gouvernement malien, pour une des rares fois, face aux caprices des groupes rebelles  du MNLA et du HCUA, la communauté internationale sort de ses gonds. « La Médiation souligne que le processus de paix en cours doit se poursuivre de la manière qui puisse consolider les acquis jusqu’ici obtenus. A ce titre, elle invite et engage tous les mouvements politico-militaires parties à la Déclaration d’Alger du 09 Juin 2014 et à la Plateforme d’Alger du 14 Juin 2014 et/ou toutes les Parties signataires de la feuille de route du 24 juillet 2014 à procéder à la signature de l’Accord à l’occasion de la cérémonie qui sera organisée le 15 mai 2015 à Bamako à cette fin », peut-on lire, dans un communiqué de la médiation internationale en date du 18 avril. Déclaration confirmée par le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta et le gouvernement à travers une lecture dudit communiqué à la Télévision Nationale. Une décision qui intervient, après une série de rencontres d’échanges entre les pays de la médiation du 15 au 18 avril dernier, dans la capitale Algérienne. Laquelle médiation qui dit-on, a désormais été  élargie à la France et aux Etats Unis d’Amérique, deux pays qui ne manqueront pas de moyens pour faire fléchir la  position des groupes rebelles.

Ainsi, face au refus des groupes rebelles de parapher l’accord de paix et de réconciliation issu du processus de pourparlers d’Alger, déjà paraphé par le gouvernement malien depuis le 1er mars dernier, la communauté internationale décide enfin de hausser le ton.

« Ceux qui ne signeront pas l’accord deviendront des obstacles à la paix », avait souligné l’ambassadeur de la France au Mali Gilles Hubersson lors d’une conférence-débats qu’il a récemment animé au Centre Culturel Français. Cependant, si le soutien de la communauté internationale suscite une lueur d’espoir pour la paix,  rien ne semble être acquis pour l’instant.

Car, il nous revient, de certaines indiscrétions que les leaders des groupes armés, invités à la rencontre du 15 au 18 avril dernier, par la médiation, se sont fait représenter par leurs subalternes, comme pour cracher dans la soupe.  Tandis que d’autres sources nous indiquent que la médiation algérienne se sent de plus en plus agacée par le comportement des rebelles de la CMA, qui pourtant mènent une grande partie de leurs activités sur le sol Algérien. Faut-il le rappeler, entre 2012 et 2013, lors du conflit armé du nord, c’est en Algérie que les rebelles du MNLA soignaient leurs blessés  de guerre. Paris et Washington pourront-ils changer la donne. Croisons donc les doigts !

Lassina NIANGALY

 

Source: Tjikan

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