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Financement agricole : LE PROJET FARM REND COMPTE DE SES ACTIVITÉS

Hier à l’hôtel Radisson Blu, le Projet de financement agricole et rural au Mali (FARM) a restitué, à la faveur d’un atelier, les résultats de ses activités concernant l’assurance récolte et la garantie de prêt.

hotel radisson blu bamako

Plus de 50 intervenants des secteurs gouvernementaux et privés ont pris part à cette rencontre présidée par Siaka Fofana, directeur national de l’Agriculture. Celui-ci avait à ses côtés Mouroucoro Niaré, directeur du projet FARM et Jonathan Boudreau, gestionnaire de Financière agricole du Québec développement international (FADQDI). En 2016, le FARM a réalisé un projet pilote d’assurance récolte pour la production du riz irrigué dans les cercles de Niono et de San (Région de Ségou). Au terme de ce programme d’assurance, il a été jugé nécessaire d’organiser cet atelier pour partager les résultats obtenus et informer les acteurs de la mise en œuvre d’un mécanisme de garantie de prêt agricole auprès des prêteurs accrédités dans le domaine. Il s’agissait aussi d’engager la réflexion sur « les connexions possibles entre nos Fonds et le Fonds national d’appui à l’agriculture (FNAA)», a indiqué Mouroucoro Niaré, directeur du FARM. Le FNAA détient, en effet, deux guichets : « Risques et calamités » et le « Fonds de garantie », dont les activités s’assimilent à celles du FARM. Selon Mouroucoro Niaré, le projet qu’il pilote intervient, d’une part, dans la professionnalisation des institutions de financement en vue de mettre à la disposition des producteurs des services financiers adaptés. Et d’autre part, dans la mise en place des mécanismes de gestion des risques auxquels sont exposés ces institutions de financement et les producteurs agricoles. Au nombre des acquis du projet, il a mentionné l’élaboration des guides de bonnes pratiques sur l’ensemble des systèmes de production du riz au Mali. Le directeur s’est aussi réjoui de l’accompagnement positif de quatre services financiers décentralisés au Mali. En plus de ces services, a-t-il révélé, des actions sont en cours pour nouer des partenariats avec certaines banques de la place. Ces efforts consentis par le FARM sont appréciés par la direction nationale de l’Agriculture. Le directeur Siaka Fofana, conscient que l’agriculture malienne reste tributaire des aléas climatiques, a réaffirmé la nécessité des outils de gestion des risques. Ces outils garantissent, en effet, la pérennisation des exploitations agricoles, leur accès au marché de crédit et favorisent les prêts agricoles. « Cette option est un facteur de l’émergence d’un secteur agricole équilibré, compétitif et intégré dans l’économie sous régionale », a-t-il commenté. Siaka Fofana a rappelé que le FARM est le fruit d’une entente (en août 2014) entre le gouvernement du Canada et celui du Mali dans le but d’accroître la productivité du secteur agricole, notamment dans les Régions de Ségou, Koulikoro, Sikasso et le District de Bamako. Il est mis en œuvre par le consortium Développement international Desjardins (DID) et Financière agricole du Québec développement international (FADQDI). Le projet s’étend sur cinq ans et demi pour un coût total de 18 millions de dollars canadiens, soit environ 8 milliards de francs cfa. Cette journée d’échanges a permis d’envisager des synergies qui pourraient émerger de partenariats entre les acteurs intervenant sur ce sujet spécifique et qui faciliteraient la pérennisation de la gestion des risques agricoles au Mali. Pour la campagne 2017, le projet entend inscrire près de 1500 producteurs (pour 1800 hectares de riz irrigué) au programme d’assurance récolte dans la Région de Ségou.

Issa DEMBÉLÉ

 

Source: essor

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