Les sanctions sont enfin levées, après 6 mois de résilience. De bon augure pour Bamako qui voit son allié Umaru Sissoko Emballo prendre les rênes de l’organisation sous-régionale. La relance économique a pris un nouveau départ désormais. Avec la fermeture de plusieurs entreprises ces mois-ci, l’isolement récurrent du Mali a pris fin.
Sans langue de bois, le consensus à court terme avec le voisinage a permis une chose : ” Tout le monde a compris que rien ne sera jamais comme avant au Mali sauf qu’il est temps d’arrêter les grandes déclarations populistes pour rassurer nos partenaires traditionnels. Le Mali fut isolé et cela est défavorable aux populations “.
L’État devra tenir compte du front social car les sanctions injustes de la CÉDÉAO ont provoqué l’arrêt de diverses activités et la liquidation de diverses sociétés. Il ne faut pas ignorer cette pléiade de travailleurs au chômage technique dont les administrations n’ont pu souscrire à des marchés régionaux ou honorer des engagements financiers.
Le ministre des finances aura eu les bons points pour avoir tenu bon et fait les salaires dans ce délicat contexte de restrictions depuis un semestre. Aussi les denrées de première nécessité et le carburant furent contenus et distribués malgré la conjoncture.
Espérons que les réalités énumérées par notre rédaction soient prises en compte par l’équipe de Choguel Maiga. L’UNTM est aux aguets vu qu’elle avait suspendu la grogne pour soutenir l’État durant les restrictions communautaires.
Idrissa KEITA