Ce, en dépit du potentiel au Mali avec une production de 1, 800 milliard de litres dont 750 millions de litres exploitables. Fort préoccupés, les acteurs de la filière et leurs partenaires ont mis à profit la 13e édition de la Journée mondiale du lait, célébrée vendredi 01 juin 2018 à Bamako, pour renverser cette tendance.
A cette occasion, les acteurs de la filière lait ont discuté au cours de cette journée des opportunités et contraintes qui se posent au développement des industries de transformation du lait cru local.ils ont échangé autour du thème : « Problématique de la transformation du lait local au Mali: propositions de solutions ».
Pour faire face à cette situation qui nuit énormément au secteur, les acteurs ont proposé une série de mesures dont la mise œuvre permettra de consolider les acquis de la filière. Il s’agit entre autres, de la relecture de la stratégie de valorisation du lait local en responsabilisant les producteurs de lait ; la construction au moins d’une unité de transformation de lait local avant décembre 2017 en responsabilisant les producteurs de lait ; la mise en place des quotas à l’importation de la poudre de lait en corrélation avec l’achat du lait cru local pour les unités reconstitution du lait à l’image du sucre importé et de Sukala ; l’augmentation du Tarif extérieur commun (TEC) pur financer la filière lait local et la création d’une interprofession de la filière lait au Mali.
Il ressort que le Mali est un pays d’élevage et pourtant malgré, les effectifs du cheptel national et son potentiel de production en lait, le Mali importe chaque année pour 15 à 20 milliards de Fcfa de lait et produits laitiers pour couvrir les besoins de sa population.
Aussi, la consommation moyenne annuelle par habitant reste encore très faible, soit 12 litres de lait pour une norme admise par la FAO de 60 litres par personne et par an. Les pays développés sont dans une fourchette de consommation de lait de 80 à 90 litres par habitant et par an.
Mahamane Maïga
Lejecom