Au moment où les autorités exigent le port du masque la population, elle est plus préoccupée par les préparatifs de la fête de Ramadan, ce qui fait qu’elle a du coup oublié le danger du Covid-19.
En effet si au tout début de cette pandémie, de nombreuses personnes étaient engagé à combattre cette pandémie, au fil du temps la peur a laissé place à la négligence. Le hic est qu’à ce jour, des Maliens ne croient toujours pas à la maladie. Dans leur entendement, c’est une arnaque et un moyen d’enrichissement pour nos autorités.
Un tour dans les marchés, le constat est assez alarmant. Chacun se grouille comme il peut pour l’achat d’habits pour la fête. Quant aux commerçants, l’esprit n’est pas à la crise sanitaire. Ce lundi 18 mai, avec une clientèle morose et un soleil de plomb, les commerçants usent de toutes les astuces pour attirer les clients. Tam-tam et musique résonnent de partout, malgré la forte chaleur, certains vont jusqu’à tirer les passants enfin qu’ils achètent leurs articles. Et dans toute cette gymnastique rare sont les personnes qui portent un cache-nez.
Au grand marché de Bamako, ils sont nombreux les personnes à fouler aux pieds les mesures barrières. Les boutiques sont remplies, des accolades et poignée de main, certains jeûneurs ne font que cracher sans se soucier de la foule. Vu le retour de la population à leur vielle habitude, il faut craindre une vague de contamination galopante à Bamako.
Assitan Siga FADIGA
Source: Bamakonews