Vu le contexte sécuritaire, les autorités ont décidé d’interdire l’utilisation des feux d’artifice, dont les pétards. Le gouvernement, à travers le département de la Sécurité, veillera à l’application de cette mesure sur tout le territoire national.
Dans les rues et aux marchés, les Bamakois préparent déjà les fêtes de fin d’année. Mais comme l’année dernière, les pétards, les pièces les plus utilisées pour annoncer le nouvel an, sont interdits par le gouvernement pour des raisons de sécurité.
Des citoyens approuvent la mesure prise par les autorités. Kalifa Koné, chef de famille, indique que cette année il n’a pas prévu d’acheter des pétards compte tenu de la situation sécuritaire.
Pour Moussa Camara, commerçant au Grand marché de Bamako, il n’y a pas de vente de pétard parce que celui-ci a été interdit par les autorités nationales. Un autre d’ajouter que “si on levait l’interdiction, nous les vendrions”. Pour lui, cette mesure leur cause des pertes.
Selon Hady Traoré, gouverneur du district de Bamako, cette mesure va se traduire à travers l’implication d’un certain nombre d’acteurs notamment les forces de sécurité, les maires avec une observation rigoureuse.
Au niveau national, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a souligné que l’utilisation des pétards est formellement interdite et de prévenir les contrevenants s’exposeront aux sanctions. “Des consignes ont été données pour faire respecter la mesure sur l’ensemble du territoire national”.
En tout cas, l’insécurité existe sur toute l’étendue du territoire national et le pétard étant une pièce d’artifice qui détone, il peut contribuer à la psychose et troubler la quiétude des citoyens. “Mieux vaut prévenir que guérir”.
Yéhia M. Baby
Stagiaire