Au Mali, les fêtes de fin d’année sont célébrées en communion avec tout le monde, à commencer par Noël qui est une fête religieuse chrétienne et le 31 décembre pour entamer la nouvelle année en beauté et surtout dans la joie.
A Noël ou encore la fête de la naissance de Jésus Christ, tous les chrétiens marquent cette fête spéciale en leur manière. Elle est généralement fêtée en famille contrairement à la fête du 31 décembre.
Bien que la communauté chrétienne soit minoritaire au Mali, Noël est généralement fêté avec faste. Cette date très importante se caractérise par une célébration particulière, des veillées, des prières à laquelle tous les fidèles participent dans les différentes églises.
Dans la famille Keïta, une famille protestante de Kati Mission, la fête commence dès le 24 décembre. « La célébration de Noël commence le soir du 24 décembre avec la grande messe à l’église. Une cérémonie fabuleuse de prière, de louange, etc. Après l’église, place au réveillon qui se poursuit sur toute la journée du 25 décembre et on invite nos parents, amis et collègues musulmans autour des repas copieux et on offre souvent aussi des cadeaux aux enfants », témoigne le chef de la famille Keïta.
Le 31 décembre, fête de passage d’une année à l’autre ou encore fête de poulet, est une coutume célébrée par tous. Musulmans, chrétiens, jeunes et vieux, tous s’activent pour que cette fête soit célébrée dans la joie. Chacun fête l’événement selon ses moyens. Certains cotisent pour organiser une manifestation, d’autres préfèrent fêter en famille.
Mamadou Sissoko, un jeune du quartier de Sanafara Kati, cotise tous les ans avec ses amis pour organiser un dîner. Cette année encore, il compte honorer la tradition. « Pour la fête du 31 décembre, on cherche par tous les moyens nos cotisations. Pourvu seulement que tu ne sois pas la risée de tous. Au menu, du poulet et des boissons », témoigne M. Sissoko.
D’après Mamadou Sissoko, cette fête est aussi propice pour les vendeurs de certains produits, notamment les volailles. Les prix sont doublés à la veille.
Zeïnabou Fofana
Mali Tribune