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Festival sur le Niger : Les invités de marque

L’invité d’honneur du Festival sur le Niger, Jacob Devarieux du groupe Kassav, il a participé à la cérémonie d’ouverture et à la soirée dédiée à la paix, qui consacrait ainsi la fin de la caravane de la paix. Jacob a même gratifié le public d’une petite interprétation d’un ancien morceau de Kassav.

festival fleuve niger

 

L’ambassadeur des Etats-Unis était aussi de la fête à Ségou. Comme vous pouvez vous en doutez, des soldats américains étaient là pour sa sécurité. Elle a assisté à la première soirée des concerts le vendredi, pris part aux colloques… Mary Beth Leonard a aussi visité la foire internationale et échangé avec les femmes de Ségou sur la transformation du coton. Les maires de Gao, Tombouctou au Mali, N’Gor au Sénégal étaient tous là à l’occasion de cette 10ème édition du festival sur le Niger. Ils ont participé à plusieurs activités aux côtés des organisateurs et des festivaliers

Daffé ne change pas

En dix ans d’existence, le festival sur le Niger souffre toujours d’impairs dans son organisation. Pourtant certains classent ce grand événement culturel de notre pays au rang du 7ème  meilleur festival du monde. Mais, sur le terrain, la réalité est triste d’autant que la question d’hébergement reste un casse-tête pour les organisateurs. En 10 ans les organisateurs n’ont pas construit un seul hôtel pouvant au moins recevoir les artistes et les invités de marque. La presse, c’est encore pire. Les journalistes continuent à occuper à deux les chambres mises à leur disposition. Et jusqu’à présent ce grand festival n’a pas un espace média avec une connexion internet, alors qu’Orange Mali est partenaire de l’événement. Idem pour la restauration dont se plaignent constamment les artistes tout comme les autres invités. Il y a d’autres aspects que les organisateurs doivent changer surtout la programmation des artistes et le problème de sonorisation du festival.

 

 

Les absents

Mamadou Fanta Simaga, ancien député-maire de Ségou, il est le parrain naturel du festival sur le Niger ; Bassékou Kouyaté est ambassadeur du festival sur le Niger au même titre que Maître Mountaga Tall. Ces hommes n’ont raté aucune édition du festival sur le Niger ; mais à cette 10ème édition, ils n’étaient pas présents. Si pour Mountaga Tall l’explication pourrait être qu’il n’est plus député élu à Ségou, et qu’il est actuellement dans des consultations pour la formation du nouveau gouvernement et du bureau de l’Assemblée nationale. Il n’en est pas de même pour Mamadou Fanta Simaga, au point que personne ne saurait expliquer les raisons de son absence, car il est membre de l’organisation. Pour Bassékou Kouyaté, ça pourrait être une question d’incompréhension entre lui et les organisateurs du festival. En effet, ces dernières années le festival coïncide avec les dates de ses tournées en Europe.

 

Le maire en campagne

Le maire de Ségou Ousmane Simaga est en pleine campagne pour les municipales et le festival pour le Niger a été une occasion pour lui de faire passer ses messages. Il a profité de la cérémonie d’ouverture du festival pour expliquer certains de ces projets, notamment un projet de bitumage de 11 Km de route dans la ville de Ségou. Il a affirmé aussi être en passe de signer des conventions de jumelage entre Ségou et une ville du Sénégal. L’assainissement de la ville et les nouveaux feux tricolores ont été les messages de l’actuel maire de Ségou. Et chaque fois qu’il a eu l’occasion de prendre la parole, il a profité de la présence des populations et des médias pour faire passer des messages. Comme pour dire qu’il est déjà en campagne avant l’ouverture de la campagne.

 

 

 

Salle Youssouf Tata Cissé

Décédé en décembre dernier en France, son enterrement a eu lieu à San, sa ville natale, dans la région de Ségou. Les organisateurs du festival sur le Niger ont baptisé de son nom la salle de conférence de l’espace culturel Korê. Youssouf Tata Cissé né en 1935 à San et décédé à Paris le 10 décembre 2013, était un ethnologue et un historien malien, spécialiste de la littérature orale du Mali et auteur de nombreux ouvrages portant sur ce sujet. Il fut chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et enseigna à la Sorbonne. En 1973, il a soutenu à l’École pratique des hautes études (Paris) une thèse dirigée par Germaine Dieterlen, intitulée «Un récit initiatique de chasse Boli-Nyanan». Il a consacré une grande partie de sa vie à la découverte, à l’étude et à la préservation du savoir transmis par tradition orale en Afrique de l’Ouest, en coopération avec Wa Kamissoko, nwâra (spécialiste des traditions) et Djali (griot) malien.

SOURCE: Le Reporter

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