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Festival culturel Dogon : faire la promotion de la culture Dogon

Du 29 au 31 janvier 2016, s’est tenu à la place du cinquantenaire, sur les berges du fleuve Djoliba,  le 1er festival culturel Dogon dénommé «Ogobagnan». La cérémonie d’ouverture dudit festival a eu lieu le vendredi 29 janvier 2016, sous la présidence de la marraine, Madame N’Diaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la Culture, de I’ Artisanat et du Tourisme, en présence de Mamadou Togo, président de l’Association culturelle « Ginna Dogon » et plusieurs autres invités.

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L’objectif de ce festival était de faire la promotion de la culture Dogon à travers plusieurs activités : conférences-débats, défilés des masques dogons, concerts géants, exposition d’objets d’arts de la culture dogon. Le président de l’Association « Ginna Dogon » dans son allocution dira que ce festival représente des moments qui permettront aux dogons, loin de leur terroir, de se ressourcer, et aux non dogon de mieux connaitre la culture dogon. Pourquoi, ce festival à Bamako ? L’orateur dira que c’est pour répondre à la sollicitation de ceux qui ont souhaité voir un tel événement se tenir dans la capitale.  Le président a tenu à expliquer les vertus du Toguna, sous lequel les invités étaient installés. Selon l’orateur, le Toguna qui trouve son origine au Mandé, est une construction ouverte érigée en général au centre des villages. Il est d’une hauteur insuffisante pour se tenir en position debout de façon à obliger les participants à s’asseoir. C’est le lieu où les sages du village débattent des problèmes de la communauté. Il joue le rôle de parlement où siègent les délégués des quartiers.  Il joue également le rôle de palais de justice à compétence étendue.  C’est aussi un lieu de culte où il est constamment fait appel à Amman « Dieu ».  Il garde un caractère sacré et mystique et les femmes stériles y accomplissent des rites sur la place du Toguna pour être fertiles. Il joue enfin un rôle de tour contrôle du village contre d’éventuels assaillants.

Pour la marraine, N’Diaye Ramatoulaye Diallo, les cultures au Mali, par leur interdépendance sont des mythes. Elle a salué l’association qui œuvre pour la promotion et la valorisation du patrimoine culturelle Dogon.

« Votre détermination pour ramener la paix par la voie de la culture est un exemple à suivre et une confirmation que la culture est le meilleur vecteur de paix », a ajouté N’Diaye Ramatoulaye Diallo. Elle a, en vraie peuhl, offert un taureau et une grande quantité de lait à tous les festivaliers.

 

  1. Kéné    

Source: Delta News

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