Cérémonie de Thé et de causeries débats sur l’art digital, évaluation de l’édition 2019 du FAIVA et remise de diplômes aux participants sont les trois actes qui ont marqué la clôture du FAIVA 2019. C’était le 13 janvier 2019, au Centre Soleil d’Afrique, à l’ACI-2000.
« Pour la promotion des arts visuels, nous ne reculerons devant rien. Pour cette édition, nous avons fait une programmation ambitieuse, mais malheureusement comme vous l’avez constaté, nous n’avons pas bénéficié de l’accompagnement financier à hauteur de souhait pour faire tout ce que nous avons voulu faire. Néanmoins, ce qui a été fait nous réconforte énormément dans le potentiel dont dispose notre pays dans le domaine des images virtuelles artistiques ». C’est en quelque sorte par ces propos que Hama Goro, Directeur du Centre Soleil d’Afrique et Directeur du FAIVA, a introduit son intervention lors de la cérémonie de Thé et de causeries débats sur l’art digital, qui été mise à profit pour faire l’évaluation de l’organisation de l’édition 2019 du FAIVA.
Faire du Festival Africain d’Images Virtuelles Artistiques (FAIVA) un événement de promotion des arts plastiques au Mali et en Afrique. Telle est l’ambition que s’est fixé le Centre Soleil d’Afrique depuis la première édition de la manifestation. Et, pour matérialiser cette volonté, dans la cadre de la 8ème édition du FAIVA, le Centre Soleil d’Afrique a créé un cadre fédérateur avec la quasi-totalité des centres de création d’arts de Bamako : la Plateforme Centre Soleil D’Afrique.
C’est justement cette plateforme qui a été mise à contribution pour donner un cachet particulier à l’édition 2019 du FAIVA. Et, même s’il y a des efforts à faire en termes d’organisation, l’évaluation a estimé que ce premier coup d’essai a été un coup de maître. Hama Goro a estimé que si l’organisation avait reçu les soutiens et les ressources adéquats à travers des sponsors qui se font de plus en plus rares dans le paysage culturel malien, l’édition de cette année allait atteindre tous ses objectifs. Mais qu’à cela ne tienne, il a salué tous les partenaires qui ont permis la réussite de cette édition et des éditions précédentes.
Le problème du site de la manifestation est revenu comme une préoccupation récurrente. En effet, l’usage du site du festival par d’autres usagers au moment des manifestations commence à poser des désagréments énormes aux festivaliers. En l’absence de gazon, la mise à contribution de camions citernes pour l’arrosage du terrain Chaba de Lafiabougou ne semble pas suffisante pour éviter aux festivaliers de respirer la grande poussière dégagée par les footballeurs d’un soir qui tapent dans le ballon tout juste à côté.
De deux choses l’une : l’évaluation a conclu de négocier avec la Mairie que pendant le Festival, qu’il n’y ait pas d’autres activités sur le terrain Chaba. A défaut, de trouver un autre site où les festivaliers n’auront pas à subir les désagréments d’autres usagers.
Assane Koné
Source: Azalaï Express