Du mercredi 21 au vendredi 23 novembre, la Faculté de droit privé (FDPri) a abrité un important atelier dans le cadre du projet Niche. C’était à l’initiative de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB) et du Centre d’information et de formation en matière de droits humains en Afrique (CIFDHA). La cérémonie d’ouverture des travaux a eu lieu dans la salle Master de la FDPri, sous la présidence du vice-recteur Boureima Kansaye. Etaient présents lePr. Kissima Gakou, doyen de la FDPri, coordonnateur du projet Niche au Mali, Joop Clappers, coordonnateur du projet Niche aux Pays-Bas sans oublier les enseignants chercheurs bénéficiaires de la formation.
Lors de la cérémonie d’ouverture, le vice-recteur Kansaye expliquera que le projet Niche 253 constitue pour l’USJPB un dispositif structurant dont l’objectif principal est le renforcement des offres de formation et programme par la prise en compte de la problématique de la sécurité, de l’Etat de droit genre au Mali. Selon lui, il s’agit d’un projet très cher au recteur de l’USJPB, Moussa Djiré. Il a salué l’ambassade des Pays-Bas, le Nuffic, le consortium Cinop, le CIFDHA pour leur engagement dans l’atteinte des objectifs de l’USJPB.
Le responsable du projet Niche au Mali, Dr. Kissima Gakou, doyen de la FDPri, dira que c’est pour lui un immense honneur d’accueillir les uns et les autres pour cet important atelier. Il a salué la présence remarquable du coordonnateur du projet Niche au Pays-Bas et de deux experts du Burkina Faso.
“L’actualité et le contexte politique et sécuritaire du Mali, voire de la sous-région sont suffisamment éloquents de la nécessité du projet Niche ML 253 dont l’objectif principal est le renforcement des capacités de l’USJPB pour un meilleur système de sécurité, Etat de droit, genre et droit humains au Mali”, a-t-il laissé entendre.
A travers l’activité clinique, il s’agira, pour nous universitaires, de contribuer à notre façon et à notre niveau, à la nécessaire reconstruction de notre nation confrontée, comme vous le savez, à d’énormes défis que sont : la crise sécuritaire complexe, la faiblesse de l’Etat et ses institutions, la dé-crédibilisation de l’institution judiciaire et l’incrédibilité du citoyen dans un contexte de cohésion sociale éprouvée, ajoutera Dr. Gakou. Et de dire que la clinique juridique sera un haut lieu d’interaction entre enseignant-chercheurs, les professionnels du droit, les étudiants du droit et la population pour traiter toutes sortes de situations ou de difficultés en lien avec la connaissance du droit.
“C’est donc un moyen approprié pour dérouler et répandre le savoir dans un rayon large et profond de la société en outillant les citoyens ordinaires et les justiciables dans la compréhension, la protection et la promotion de leurs droits”, a-t-il expliqué.
Pendant les 3 jours de formation, il a été question de développement des activités cliniques de l’USJPB dans la dynamique de construction d’un meilleur système de sécurité, d’Etat de droit, de droits humains et genre au Mali. Le projet vise donc à contribuer au renforcement des capacités des acteurs de l’USJPB par la formation des diplômés pour répondre aux besoins locaux.
Rappelons que l’USJPB a pu organiser cet atelier grâce l’appui du consortium néerlandais Cinop (Université d’Utrecht, Faculté de droit, économie et gouvernance, département de droit et le Centre d’information et de formation en matière des droits humains en Afrique).
Drissa Kantao
Source: Le Confident