La chanteuse et comédienne se confie au « Point » sur son retour sur la scène du Châtelet, ses huit nouveaux titres en ligne et la tournée de Gorillaz.
C’est un matin italien, dans un petit village au-dessus du lac de Côme, son havre secret entre deux tournées par le monde. Ses deux fils, deux ans et demi et six ans et demi, sont à l’école, son mari – depuis quinze ans, chercheur en économie du développement – vient tout juste de la déposer en voiture au studio d’enregistrement : Fatoumata Diawara est à fond sur son troisième album solo, mais nous a gardé quand même un créneau d’entretien, que les embouteillages retardent…
Désolée ? Pas du tout ! Et comment en vouloir à cette femme de tous les combats, au sourire dévastateur, coiffée ce jour-là de ses célèbres tresses ornées de cauris. « Avec moi, ce sont les extrêmes, soit ça tombe, soit ça monte », plaisante-t-elle de sa coiffure, qui peut aussi tenir en un foulard coloré, et savammen…