Depuis quelques semaines, les partis SADI et FARE étaient en pourparlers pour cheminer ensemble sous la 5ème législature. Cette union s’est matérialisée par la création d’un groupe parlementaire FARE-SADI et la signature, hier jeudi, d’une déclaration politique par les députés des deux partis qui sont désormais unis pour le meilleur… sans le pire.
Après l’élection du président de l’Assemblée nationale, Oumar Mariko, candidat malheureux pour ce poste avait laissé entendre que son parti et les FARE sont en discussion très avancée pour la formation d’un groupe parlementaire. Ce qui lui a certainement permis d’avoir les six voix des députés élus sous les couleurs des FARE. Car Oumar Mariko a eu 11 voix contre 115 pour Issaka Sidibé du RPM.
S’inscrivant dans la majorité parlementaire et présidentielle, le groupe parlementaire FARE-SADI a rendu public sa déclaration politique hier jeudi 6 février au siège du parti SADI à Djélibougou.
Une déclaration politique à travers laquelle, ce groupe parlementaire s’engage à assurer dans l’hémicycle, la représentation de tout le peuple, à être le porte-parole des paysans qui représentent 80% de la population, des femmes, des enfants qui sont les couches vulnérables de la société.
Dans sa déclaration politique, ce groupe parlementaire a fustigé la fraude et la corruption électorale. Avant de prôner la moralisation de la politique avec la sanction de ceux qui violent les principes démocratiques.
Aussi, il a condamné la corruption et la délinquance financière qui demeurent des fléaux dans notre société.
L’obligation de rendre compte, selon ce groupe parlementaire doit devenir la règle pour les agents de l’Etat. C’est pourquoi, il a demandé le renforcement et un soutien au bureau du Vérificateur Général et à toutes structures de contrôle et de poursuites.
Le groupe parlementaire FARE-SADI entend aussi œuvrer pour rehausser les résultats dans les domaines tels que l’éducation, la santé et la justice qui sont des secteurs où les résultats sont en deçà des attentes des populations.
Ce groupe parlementaire entend toucher tous les domaines. Notamment, le renforcement et la garantie de l’indépendance du pouvoir judicaire, en mettant fin à toutes les détentions provisoires illégales.
Actualité oblige, le groupe parlementaire FARE-SADI a encouragé le gouvernement à poursuivre les initiatives prises d’associer l’Algérie aux pourparlers visant à assurer le retour de la paix au Mali dans le strict respect de la souveraineté du pays.
A travers cette union qui a surpris plus d’un, Oumar Mariko a laissé entendre que son parti est les FARE n’ont jamais été opposés et il n’y a jamais eu de point d’achoppement entre les deux formations politiques. Dont chacun a été libre de faire le choix de cette union.
Seulement, son parti a toujours combattu le FDR dont les FARE étaient membres. Un regroupement que les FARE ont quitté bien avant le début des pourparlers entre les deux formations politiques qui ont abouti à la création du groupe parlementaire FARE-SADI.
Georges Diarra
SOURCE: Tjikan