Le président du parti Fare Anka Wili a été l’invité des jeunes de Missira, le 13 novembre dernier. L’objectif était d’échanger avec les populations sur leurs préoccupations, sa vision du Mali nouveau. C’était en présence de nombreuses notabilités comme le chef dudit quartier, Idrissa Dembelé, le coordinateur de Missira, le maire, le président de l’Association de Banamba, le collectif des jeunes de Kérouané, le représentant des 7 villages, le maire Sékou Sylla, Ousmane Sylla, conseiller en commune II, de Dougouwolowila, le représentant des jeunes du quartier Cheick Sanogo.
Ils étaient vénus voir, écouter le président de Fare Anka Wili. Une femme n’a pas manqué de nous signifier ses appréciations sur un homme qui, selon elle, a le charisme d’un vrai président. Comme c’était lui qui était l’invité, Modibo Sidibé, après les salutations d’usages des hautes personnalités venues pour la circonstance, s’assit tranquillement devant une foule qui avait hâte de lui poser des questions. Le président des jeunes, Cheick Sanogo, fit comprendre à la foule que l’invitation de cet homme n’est pas fortuite. Selon lui, ils ont arrêté plus de 30 critères pour choisir leur candidat. Ces critères, va-t-il faire savoir, reposent sur entre autres, l’amour du Mali, l’honnêteté, la capacité physique et intellectuelle, l’expérience dans la gestion du pays, un homme rassembleur, intègre, celui qui a un respect envers le bien public, etc. Il a indiqué que lui et ses camarades, après plusieurs discutions, ont convenu sur Modibo Sidibé. Alors, les témoignages n’ont pas manqué pour conforter ce que le président des jeunes avait dit. Boua Simpara, notable très respecté à Missira, le président des ressortissants de Banamba, M. Sacko, un conseiller de Fare An ka Wili a Niono qui a effectué le déplacement pour la circonstance, pour ne citer que ceux-là, ont tous, dans leur intervention, rappelé que les CSCOM au Mali, la Maison des aînés, l’AMO, le pont de Wabaria, l’initiative riz au Mali ont été entre autres les actes posés par Modibo Sidibé. Le président des ressortissants de Banamba a rappelé que la route de Banamba a été une réalité grâce à Modibo sidibé quand ATT lui a confié le projet, après plusieurs années d’échec. Selon lui, les populations de Banamba ont compris que le général ATT a à côté de lui un homme sérieux. « Je ne suis pas un homme politique, mais nous avons compris qu’il faut amener les jeunes à faire un bon choix en ce moment où le pays manque d’un véritable patriote, un homme qui n’a pas besoin de la chose publique », a-t-il martelé. Même chant de cloche des différents intervenants qui ont invité les jeunes à bannir dans leur rang les cadeaux comme le thé, les tee-shirts etc. Le pays à besoin d’un homme crédible aujourd’hui, a dit Boua Simpara, un homme qui a du respect envers les autres. Selon lui, Modibo Sidibé est cet homme. Après les différentes questions qui ont entre autres porté sur l’initiative riz, l’école, la corruption, les relations du pays avec la CEDEAO etc., le président de Fare An Ka Wili, dans ses réponses, a levé toute équivoque concernant l’initiative riz. Selon lui, la réussite de l’initiative riz se traduit par la poursuite de cette œuvre par ceux-là qui avaient décrié. « Aujourd’hui, les paysans ne cessent de réclamer cette initiative riz », a-t-il indiqué. Et, au président de Fare de dire que si l’initiative riz avait été un échec, ceux-là qui ont pris le pouvoir n’allaient pas continuer sur ça, même si c’est sous d’autres formes. Il a invité ceux qui doutent de la réussite de l’initiative riz à aller vérifier les chiffres. Un paysan de Niono a renchérît en disant que si ce n’était pas l’initiative riz à l’époque, personne chez eux n’allait faire du riz. Il a même fait savoir que les paysans à l’époque ont eu l’engrais à 11000 FCFA et qu’aujourd’hui, l’engrais est à 35000 FCFA. Le même paysan a averti le public des difficultés auxquelles les paysans de l’office ont été confrontés pour faire du riz cette année. « Le riz ne sera pas à la portée du Malien cette année comme les autres années », a-t-il averti. Modibo Sidibé dira que la Refondation ne s’articule qu’autour de nos valeurs, du renouveau de la gouvernance, du renouveau du citoyen. Selon lui, l’Etat doit fournir le matériel performant, bannir la corruption, la tricherie. Il a fait savoir que le rôle des parents est prépondérant dans l’éducation des enfants et l’Etat, à son tour, doit changer de méthode, développer les écoles techniques, créer un institut universitaire, expérimenter de nouvelles techniques dans le domaine de l’agriculture, de nouvelles semences et s’appuyer sur la recherche. Il a indiqué que l’Etat doit travailler avec le privé dans la transparence. Concernant la lutte contre la corruption, le président de Fare dira qu’il faut que tout soit conforme aux normes et procédures judiciaires. Modibo Sidibé a indiqué que le Mali sera maître de son destin, mais que le pays doit travailler de concert avec la CEDEAO, l’Unité Africaine qui a été selon lui, le chef de bataille du père de l’indépendance, le président Modiba Kéita. Il dira que Fare An Ka Wili est dans la Refondation et a indiqué que les femmes occupent une place importante dans cette nouvelle dynamique. Enfin, il a invité les uns et les autres au dialogue, au pardon, à l’entente, pour un Mali de paix.
Fakara Faïnké
Source: Le Républicain