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Falsification de récépissé-usurpation de titre: Mohamed Chérif Haïdara à la barre, le 9 juin prochain

C’est sans doute le début d’un nouveau souci judiciaire pour Mohamed Chérif Haïdara, l’autoproclamé président du Conseil Supérieur de la Diaspora malienne (Csdm). Depuis le 30 avril 2021, il fait l’objet d’une plainte de la part du président du Csdm France, Baïdy Dramé qui l’accuse de falsification de récépissé et usurpation de titre.

 

À travers cette assignation dûment notifiée à Mohamed Chérif Haïdara, le président du Csdm France soulève devant les juridictions maliennes, la question légitime et longtemps attendue par tous les Maliens épris justice, à savoir la légalité du mandat de ce Malien de l’intérieur qui s’est emparé, des années durant, de la présidence du Csdm (une association de la diaspora) sur la base de faux documents au détriment des vrais acteurs.
L’action en justice engagée par Baïdy Dramé n’est donc ni plus ni moins qu’un devoir moral de rendre justice à tous les Maliens de la Diaspora, longtemps victimes des propos et actions de ce Malien de l’intérieur totalement coupé des réalités de leurs quotidiens à l’extérieur du Mali.

Selon nos sources, l’affaire Baïdy Dramé contre Mohamed Chérif Haïdara connaitra un début d’examen sur le fond par les juges du Tribunal de Grande instance de la Commune VI du District de Bamako, le 9 juin prochain, avec la comparution de Mohamed Chérif Haïdara.
Cette assignation actionnée par le président du Csdm France, Baïdy Dramé (un révolté contre l’injustice) provoque déjà l’effet des poux sous les cheveux chez son adversaire, Mohamed Chérif Haïdara. Car l’autoproclamé président du Csdm déteste et évite tout bras de fer judiciaire avec Baïdy Dramé.
En tout cas, depuis sa débâcle judiciaire en France face à Baïdy Dramé dans l’affaire dite logo du Csdm. Un procès qu’il avait lui-même initié, mais qu’il a perdu pour production de faux documents et condamné à payer 1 million de dommage et intérêt à Baïdy Dramé.
Pire dans son verdict, la justice française a même refusé de reconnaitre Mohamed Chérif Haïdara comme le président du CSDM tellement le faux des documents, qu’il a produits, était sans équivoque. Depuis cette affaire, Mohamed Chérif Haïdara fait pression sur lui et se retient de toute idée d’attaquer Baïdy Dramé devant une juridiction.

Pour preuve, il avait un moment inondé la toile de son intention de faire appel du jugement en première instance du Tribunal de Paris le condamnant, mais en réalité il s’est définitivement et volontairement privé de son droit, aujourd’hui prescrit le jugement n’étant plus révocation. C’est dans cette stratégie de faux-fuyant que Mohamed Chérif Haïdara (conscient lui-même de son péché nommé : falsification de récépissé du Csdm) pensait pouvoir définitivement échapper à la justice, mais c’était sans compter sur la détermination de Baïdy Dramé, révolté par le tort causé aux Maliens de la Diaspora depuis des années.
En effet, en l’assignant devant le Tribunal de Grande instance de la Commune VI du District de Bamako, Baïdy Dramé transforme les rêves de Mohamed Chérif Haïdara en cauchemar très agité. Car l’autoproclamé président du Csdm, qui voulait à tout prix éviter un règlement judiciaire de l’affaire, se voit contraint à se défendre avec de faux documents devant la justice malienne, comme il l’a fait en France. C’est cette situation qu’il ne voulait pas du tout, après sa condamnation pour usage de documents non authentiques en France. C’est dire que Mohamed Chérif Haïdara a le dos au mur.
Dilatoire dans le paiement des dommages et intérêts à Baïdy Dramé
Condamné par le Tribunal de Paris à payer un montant de 1 million de F CFA à Baïdy Dramé, en guise de son dédommagement pour dénonciation calomnieuse, Mohamed Chérif Haïdara joue toujours au dilatoire dans le paiement de cette somme.
En plus de soumettre l’huissier chargé du recouvrement à des va-et-vient inutiles, Mohamed Chérif Haïdara bascule aussi dans le mensonge.
Selon nos sources, il a fait croire longtemps à l’huissier de recouvrement qu’il a fait appel de la décision du Tribunal de Paris. Toute chose qui s’est révélée fausse après vérification. Mieux, aujourd’hui, le délai d’un mois qui lui était imparti pour faire un recours en appel est prescrit.
Par ses nombreuses tentatives de soustraction à l’exécution d’une décision de la justice française, Mohamed Chérif Haïdara encourt une interdiction de voyager en France au risque de se faire arrêter par la justice française et coffrer.
Le CA de renouvellement de la direction du Csdm aura bel et bien lieu le 28 mai
Dans un communiqué en date du 9 mai 2021, le bureau Csdm de France avec à sa tête Baïdy Dramé invite l’ensemble des militants du csdm à rester serein et les rassure que toutes les dispositions utiles sont prises pour le bon déroulement du Conseil d’administration extraordinaire de renouvellement de la direction nationale du Csdm prévu pour le 28 mai 2021 à Bamako.
Selon le communiqué, le président du Csdm France explique : « le CA consacrera le renouveau de l’association Csdm, débarrassée définitivement des ivraies qui n’avaient rien à y faire ».
Selon Baïdy Dramé, la lettre du ministère des Maliens de l’extérieur et l’Intégration africaine est sans conséquence sur le calendrier retenu pour le C.A. Toute chose qui est vraie, quand on sait qu’un département ministériel n’est jamais une juridiction encore moins sa décision, un jugement capable d’interdire à une association de tenir son conseil d’administration.

BK

Source : LE COMBAT

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