Le quartier de Kalabancoro Koulouba était en ébullition le samedi 15 avril 2017. Zou et sa bande sous l’effet de la drogue y ont semé la terreur en s’attaquant à des paisibles citoyens.
Depuis un certain temps, le jeune Zou d’une vingtaine d’années, coupe le sommeil de ses voisins du quartier. Toutes les nuits, perché sur le toit du domicile familial, il profère des injures graves à l’endroit des voisins. Le samedi passé, dans la matinée il a menacé tous les voisins en disant : « si vous ne me laissez pas en paix, je jure de poignarder quelqu’un aujourd’hui !».
En effet aux environs de 17h il a réuni sa bande de délinquants armés de couteaux. Ils se sont dirigés vers la famille Konaté. En voyant venir le danger, un homme s’interpose pour écarter le risque de blessure ou de mort. Il fut le premier à être attaqué par Zou et sa bande. Il fut violemment agressé par ces derniers. Battu à sang, il fut secouru par des voisins. La foule surexcitée et révoltée s’est saisie de Zou. Grâce à l’agilité de ses jambes, il s’est échappé avant d’être rattrapé et littéralement ligoté.
La police est intervenue contre la volonté de la population qui voulait en finir avec Zou, un récidiviste.
En effet, il a toujours été libéré après une arrestation pour dit-on une démence. Ce qui ne convainc pas la foule qui soupçonne le commissaire d’être un client du père de Zou, un marabout de renommée.
Malgré tout, il a été amené par la police, ce qui n’a pas empêché la foule de le poursuivre. Quatre personnes furent arrêtées. Pour disperser la foule, la police a utilisé du gaz lacrymogène.
Selon Mr Barry, un enseignant « suite a la vindicte populaire qui a permis de maîtriser le délinquant agresseur, la police est venue le chercher et nous a accusé d’être a origine de la vindicte. Nous avons été placés en détention ».
Selon nos sources, la plupart des jeunes du quartier pensent que Zou n’est pas fou. Selon eux, la police le protège. Selon ces mêmes sources Zou part en ville souvent en moto tout seul, il n’a jamais fait un accident de circulation et dit à qui veut l’entendre qu’il n’est pas fou.
Korotoumou Diabaté
(stagiaire)
Source: lesechos