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Expulsion de Christophe Sivillon : décision courageuse des autorités malienne

Les propos de Christophe Sivillon, responsable du Bureau régional de la MINUSMA à Kidal, qui avait souhaité la bienvenue aux délégations « venues du Mali et de l’étranger », lors du congrès du MNLA à  Kidal, avaient déclenché une vive hystérie au sein de la classe politique, de la société civile et mêmes des institutions maliennes.

En effet, 10 jours après, le gouvernement malien, à travers le ministère des Affaires étrangères, a déclaré officiellement « le responsable du Bureau Régional persona non grata au Mali ». Une courageuse décision saluée à juste titre par plusieurs Maliens, à un moment où des voix s’élèvent contre la présence des forces étrangères, notamment Barkhane et MINUSMA, au Mali.

Une décision rendue publique le mardi 10 décembre au cours d’une conférence de presse animée par le chef de la diplomatie malienne, Tièbilé DRAME, en présence du Représentant Spécial et Chef de la MINUSMA au Mali. Selon Mahamat Saleh ANNADIF, cette décision du Gouvernement du Mali a pour but de mette fin à un incident et la MINUSMA doit continuer de jouer son rôle de facilitatrice de la mise œuvre des clauses de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale.

Quant au Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, les propos tenus par Christophe SIVILLON, responsable du Bureau régional de la MINUSMA à Kidal, sont contraires à la mission de l’Organisation qu’il représente.

« Par cette décision, la République du Mali entend réitérer sa ferme volonté d’exercer sa souveraineté sur l’ensemble du territoriale national ».

Pour Nouhoum Sarr, le président du Front africain pour le développement (FAD), proche du chef de file de l’opposition politique malienne, Soumaïla Cissé, « la réaction du gouvernement a été proportionnelle à la gravité des propos ». Et d’ajouter : « Sa déclaration veut dire que Kidal ne fait pas partie du pays. Cela est révélateur de la vraie mission de la MINUSMA, qui est la partition du Mali », soutient M Sarr.

Pour cet étudiant malien en Algérie, « il est temps que le Mali se fasse respecter. Et cela passe par des mesures pareilles dans le domaine de la diplomatie et de la coopération ».

Certains estiment que les choses commencent bien à bouger dans les structures de l’Etat. Car si d’une part la Justice, à travers le ministère de la Justice est en train de poser les jalons d’un redressement du secteur, d’autre part, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale vient aussi rassurer le peuple.

Andiè Adama DARA

Source: Bamako News

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