L‘Association ” Djiguiya ” pour la promotion des parcelles non vues de Samè et Extension est décidée aujourd’hui à ce que tous ses membres entrent en possession de leurs parcelles situées à Samè et Extension. Pour cela, le président de l’association, M. Sidi Lamine Dembélé, a animé le jeudi dernier au Carrefour des jeunes, un point de presse pour mieux édifier l’opinion nationale et internationale sur le sujet. Cette rencontre avec la presse a enregistré la presse des membres de ladite association et de plusieurs membres de ladite association. Estimées à environ 3000 parcelles, lesdits propriétaires avaient acheté ces parcelles avec la Mairie de la Commune III du District de Bamako de 2002 à 2008.
En effet, depuis cette date, c’est-à-dire 2008 jusqu’à nos jours, un litige foncier existe entre les Mairies de la Commune III et de Kati. Kati, avec la complicité de quelles autorités de la République, veut spolier cette partie de la Commune III.
Après plusieurs démarches menées par le maire de la Commune III, M. Abdel Kader Sidibé, auprès des plus hautes autorités du pays, pour faire revenir la commune de Kati à la raison, les deux communes seront devant les juges du Tribunal de Première Instance de la Commune III du District de Bamako ce matin lundi 26 octobre pour trancher définitivement ce litige sur plainte de la Mairie de la Commune III. Parmi les autorités contactées, on peut citer, entre autres, le Gouverneur, la Commission Habitat de l’Assemblée nationale, le Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, etc. Un procès au cours duquel, espère le président de l’Association ” Djiguiya “, M. Sidi Lamine Dembélé, le droit sera dit. Car, depuis que le Mali a été le Mali, ces sites ont toujours fait partie de la Commune III.
Pour preuve, lors de la dernière présidentielle et les législatives de 2013, les populations de la Commune III ont voté à l’école de Koulouniko qui se trouve aujourd’hui pris en otage par M. Teïbou Coulibaly, le maire de Dogodoumani qui considère que certains quartiers font partie de son territoire. Il s’agit de Sirakoro Dounfing et Koulouniko. Après l’expropriation, le Maire de la Commune de Dogodoumani avait même commencé à revendre ces parcelles qui sont déjà au nom d’autres citoyens légalement acquis avec la Mairie de la Commune III. Et certains nouveaux propriétaires avaient débuté la construction. Mais, l’ordre leur a été donné d’arrêter tous les travaux sur les sites objet de litige foncier.
Cependant, les inquiétudes du président de l’Association résident dans la non exécution des décisions de justice. Ce qui fait que, a-t-il déclaré, les procès n’ont jamais résolu un problème au Mali.
Il faut noter que l’association vise comme objectif de contribuer au développement de la politique du logement au Mali ; d’aider tous les membres à retrouver leur parcelle de Samè et Extension ; etc.
- SANGARÉ
source : Le 26 Mars