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Exclusif : Hadi Al-Ameri, le chef chiite irakien : “Je veux libérer tout l’Irak”

Hadi Al-Ameri dirige l’organisation politique chiite irakienne Badr et son bras armé, la milice Badr, en première ligne dans le combat contre l’organisation de l’État islamique en Irak. France 24 l’a rencontré sur la ligne de combat à Nazem al-Taksim, base militaire au nord de Fallujah récemment libérée par ses forces. Interview exclusive par Khalil Bechir.

All Parts of Diyala Province is Secure: Hadi Al-Ameri

Sous l’œil de ses troupes, Hadi Al-Ameri ne dit avoir qu’une ambition : libérer tout l’Irak de l’emprise de “Daech”, nom arabe de l’organisation de l’État islamique (EI). Député de l’Alliance irakienne unifiée, Al-Ameri dirige l’organisation chiite Badr et son bras armé, la milice Badr. Formé et financé par l’Iran, ce groupe est la plus importante composante des Forces de mobilisation populaire irakiennes, qui sont elles-mêmes une armée parallèle organisée autour de milices essentiellement chiites, mais aussi sunnites et chrétiennes, pour combattre l’EI.

Investi en juin 2014 par le premier ministre Nouri Al-Maliki pour mener la bataille contre l’EI dans la province de Diyala, à l’est de l’Irak, Al-Ameri dit n’avoir aucune ambition politique mais cultive son image d’homme de la situation : “J’ai des ambitions de combat, je veux libérer tout l’Irak. Daech est une tumeur et si on la traite pas, cela va se métastaser dans toute la région. Je veux combattre pour le peuple irakien. L’important c’est de servir le peuple irakien, je ne suis pas un commandant, je suis un combattant”, déclare-t-il à France 24.

Présent sur les fronts militaires et médiatiques, il est le meilleur communiquant des Forces de mobilisation populaires irakiennes. “Sans les forces de mobilisation populaire, l’Irak aurait été conquis du nord au sud par Daech. Sans nos forces, Daech aurait contrôlé tout le Golfe : le Koweït, les Émirats arabes unis, le Qatar, etc.”, assure-t-il.

Son prochain objectif : libérer Ramadi, tombée aux mains de l’EI le 17 mai, puis tout le gouvernorat d’Al Anbar jusqu’à la frontière syro-irakienne. Ses ambitions militaires n’ont pas de limite : “La bataille continue. La présence de Daech en Syrie est une menace pour l’Irak. Nous n’allons pas nous arrêter aux frontières, nous allons poursuivre Daech là où il se trouve, dans toute la région.”

 

Source: FRANCE 24

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