Depuis la chute du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta le 18 Août dernier, son fils Boubacar Keïta dit Bouba est devenu une victime collatérale du putsch contre son père. Car, il est presque assigné à résidence surveillée et coupé du reste du monde pendant plus de 04 mois maintenant. C’est pour protester contre la violation de droits de Bouba que ses avocats ont adressé une missive à la Commission Nationale des Droits de l’homme (CNDH) afin que cette situation cesse.
C’est à travers une missive que les avocats de Boubacar Keita dit Bouba, l’un des fils du président déchu, IBK, ont saisi la Commission nationale des Droits de l’homme (CNDH). Dans cette correspondance, ils affirment que depuis quatre mois, le fils de l’ancien président est totalement isolé dans la maison familiale. Considérant cette situation comme une violation des droits de Bouba, les conseils demandent une cessation immédiate de cette pratique à l’encontre de leur client.
Selon nos confrères de RFI, ce courrier est signé de Me Djénéba Diop et de Bakary Séméga. Ceux-ci demandent à la Commission nationale des droits de l’homme d’intervenir pour que leur client Boubacar Keita soit libre de ses mouvements.
Notons que Bouba ne serait pas revu en public depuis le coup d’État qui a renversé son père Ibrahim Boubacar Keita le 18 août 2020.
On se rappelle, depuis cette date, ce fils d’IBK a été d’abord totalement isolé dans la maison familiale, avec la saisie de ses téléphones et une notification du refus de recevoir de la visite, a précisé la même missive de ses avocats.
Mais depuis fin octobre, après le retour au Mali de son père, parti entre-temps se soigner, Boubacar Keita a pu récupérer son téléphone et quelques contacts familiaux, qui dénotent sa position de personne séquestrée. C’est pourquoi, ses avocats demandent que Boubacar Keita sorte rapidement de ces conditions imposées, qu’ils jugent arbitraires et dégradantes.
Il faut aussi signaler que dès son retour au Mali, les conditions de vie de son père, IBK, ex-président de la République font également l’objectif de plusieurs commentaires. Il ne serait pas libre de tous ses mouvements. Pourtant à présent, comme son fils Bouba, aucune charge n’est encore retenue contre lui. Jusqu’à quand cette situation durera-t-elle ?
Source : Le Soir De Bamako