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Euro 2016 : L’ESPAGNE PRÊTE À DÉFENDRE SON TITRE

Tenante du titre, l’Espagne ne s’est pas ratée lors des qualifications, réalisant un parcours presque parfait (une seule défaite face à la Slovaquie). Si la Roja paraît favorite de son groupe, il lui faudra se méfier et jouer chacune de ses rencontres sérieusement. Pour ça, Vicente del Bosque (qui dispute probablement sa dernière compétition à la tête de la sélection) pourra s’appuyer sur un socle de joueurs expérimentés et rodés à l’intensité des rencontres internationales (Piqué, Ramos, Busquets, David Silva ou encore Iniesta). À cette base s’ajoutent de jeunes joueurs aux dents longues, désireux de s’imposer dans une équipe fidèle à ses traditions et qui imposera donc ce style de jeu si caractéristique basé sur la possession de balle.

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Parmi ces presque novices, on peut citer l’attaquant Alvaro Morata (Juventus Turin), ou encore le milieu de terrain Koke (Atletico Madrid), déjà présent à la Coupe du monde 2014 mais qui a pris une dimension importante dans la sélection depuis deux ans. C’est l’une des interrogations du onze de départ espagnol pour ce premier match de l’Euro contre la République-tchèque. Qui occupera la pointe de l’attaque au sein du 4-3-3 aligné par Del Bosque. Aduriz, le vétéran, ou Morata, le jeune prometteur ?
La tendance penche vers une titularisation de ce dernier, attaquant de la Juventus auteur de 9 buts cette saison. Son aîné a, lui, inscrit 42 réalisations avec l’Athletic Bilbao. A gauche, Nolito, auteur de quatre buts en préparation, tient la corde, David Silva étant son pendant à droite. Au milieu, Fabregas pourrait compléter un trio 100% formé au Barça avec Busquets et Iniesta, alors que le reste de l’équipe est sans surprise. En proie à divers soucis extras-sportifs, De Gea devrait débuter dans la peau de numéro 2 derrière l’indéboulonnable Casillas.
En face, la République Tchèque s’est qualifiée en terminant première d’un groupe comprenant notamment l’Islande (2è et qualifiée), la Turquie (3è et qualifiée) et les Pays-Bas (4è et éliminés). Quart de finalistes de l’Euro 2012, mais non qualifiés pour la Coupe du monde 2014, les Tchèques du sélectionneur Pavel Vrba s’appuient sur un groupe très expérimenté mené notamment par leur gardien Petr Cech (Arsenal, 33 ans), leur capitaine Tomas Rosicky (Arsenal, 35 ans) ou encore Jaroslav Plasil (Bordeaux, 34 ans).
Pourtant une qualification ne sera pas simple à obtenir, l’Espagne semble intouchable, et la Croatie un cran au dessus. Les Tchèques viseront probablement une place de meilleur troisième, à condition de faire un résultat (match nul ou victoire) face à l’un des deux favoris du groupe. Pourquoi pas dès la première rencontre puisque l’on sait que les Espagnols ont souvent du mal à entrer dans une compétition (défaite 1-0 face à la Suisse en 2010, match nul contre l’Italie en 2012, défaite 5-1 face aux Pays-Bas en 2014). Quelques heures seulement après l’entrée en lice du tenant de titre, l’Espagne, le public assistera à l’une des affiches de cet Euro qui opposera la Belgique et l’Italie. Favoris du groupe E, les deux pays savent qu’ils pourraient se retrouver déjà en danger en cas de revers pour leur premier match. Si on prend en compte les résultats du Mondial 2014 et ceux des éliminatoires de l’Euro 2016, la Belgique s’annonce comme le grand favori du groupe. Les Diables Rouges se méfient tout de même du finaliste de la dernière édition en Ukraine et en Pologne, la Squadra Azzurra. Les Italiens sont toujours dangereux quand on ne les attend pas alors que les Belges devront confirmer aujourd’hui leur statut d’outsider n°1 du tournoi.

LES HOOLIGANS GÂCHENT LA FÊTE A MARSEILLE

Le match entre la Russie et l’Angleterre samedi au stade Vélodrome avait été classé à risque. Le pronostic s’est vérifié. Avant la rencontre, de violents incidents ont, en effet, éclaté entre les supporters des deux pays, faisant plus d’une trentaine de blesses dont un Anglais qui se trouve entre la vie et la mort. Pour The Sun, le quotidien populaire anglais, les coupables sont clairement définis : « les hooligans et voyous russes », dont certains étaient armés de couteaux.
De même pour Bild, en référence aux incidents : « Les casseurs russes attaquent les supporters anglais », titre ainsi le quotidien populaire allemand. Pour The Guardian, le quotidien anglais de centre-gauche, pas de coupable désigné par contre. Mais on pourrait voir dans ces nouveaux affrontements impliquant des supporters du onze de Rooney and co « le gêne bâtard inscrit dans l’ADN du foot anglais ».
« Euro-honte » pour le quotidien sportif espagnol Marca, « La barbarie hooligan est de retour en Europe » pour AS, autre journal sportif espagnol, « La folie des hooligans à l’Euro : bataille dans le port de Marseille », titre La Repubblica à Rome, « L’Euro est déjà gagné par la peur » pour L’Equipe en France, « Retour aux années noires » pour le Mail on Sunday londonien : tous les grands journaux européens mettent en exergue ces affrontements de samedi à Marseille. Ces violences, parties samedi après-midi sur le Vieux-Port entre des supporters en majorité britanniques, mais aussi des Russes et des Français, feront-elles tache d’huile?
A Nice, en tout cas, une bagarre a aussi éclaté samedi soir, entre des Niçois et des supporters nord-irlandais. Pour un bilan de sept blessés, dont un souffrant d’un traumatisme crânien. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a assuré que ce risque « était pleinement pris en compte » par ses services, « au même titre que les autres menaces, terroristes notamment ». L’UEFA, instance suprême du foot européen qui gère l’Euro-2016, a « fermement condamné » les « actes de violences » à Marseille, perpétrés par des « gens qui n’ont rien à faire dans le football ». Lors de précédents Euros, l’UEFA avait menacé de sanctionner l’Angleterre (2000) et la Russie (2012) après des violences impliquant leurs supporters.

LE PALMARES DE L’EURO

1960 en France, URSS-Yougoslavie : 2-1
1964 en Esapgne, Espagne-URSS : 2-1
1968 en Italie, Italie-Yougoslavie : 2-0
1972 en Belgique, Allemagne-URSS : 3-0
1976 en Yougoslavie, Tchécoslovaquie-Allemagne : 2-2, 5 pen à 3
1980 en Italie, Allemagne-Belgique : 2-1
1984 en France, France-Espagne : 2-0
1988 en Allemagne, Pays Bas-URSS : 2-1
1992 en Suède, Danemark-Allemagne : 2-0
1996 en Angleterre, Allemagne-Rép. Tchèque : 2-1
2000 aux Pays-Bas, France Italie : 2-1
2004 en Portugal : Grèce-Portugal : 1-0
2008 en Autriche : Espagne-Allemagne : 1-0
2012 en Ukraine : Espagne-Italie : 4-0.

 

 

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