Pour le déroulement de la 22ème session ordinaire du conseil d’administration de l’institut d’Études et de recherche en géronto-gériatrie, communément appelé (Maison des Ainés), les responsables de la structure s’étaient réunis, le 28 janvier, dans l’enceinte de ladite maison .Tenue sous la présidence de Sékou Oumar Dembélé, conseiller technique auprès du ministère de la Santé et du Développement social, la rencontre a permis la présentation des études menées, en 2021, sur les personnes âgées.
Les administrateurs de l’institut d’études et de recherche en géronto-gériatrie (Maison des Ainés) ont bouclé, le vendredi dernier, leur 22ème session ordinaire. Au total, ils étaient une trentaine de personnes regroupées pour la circonstance. Connu sous le nom de la « Maison des Ainés », l’institut d’études et de recherche en géronto-gériatrie est l’expression d’un choix politique, selon le représentant du ministre. Il permet d’anticiper, en termes de réponse, sur les problèmes inhérents à l’accroissement important de la population des personnes âgées. Cela, non seulement sur le plan mondial en général, mais singulièrement sur le plan malien. Se fiant aux projections des organisations spécialisées, le conseiller technique fait comprendre que d’ici 2050, le nombre des personnes âgées dépassera celui des jeunes, dans bon nombre de pays, à travers le monde. Dès sa création, la Maison des Ainés a été chargée d’accomplir certaines missions. S’agissant, suivant Sékou Oumar Dembélé, des missions allant dans le sens d’une meilleure compréhension du phénomène « vieillissement », voire la protection des personnes âgées. L’institut est, de façon spécifique, chargé de mener des recherches sur cette catégorie (personnes âgées) de population. Laquelle mérite surveillance et concours des uns et des autres, au sein de la nation. Pour alors atteindre les objectifs à lui assignés, l’institut a mené des activités d’études sur cette catégorie concernée, courant l’année 2021.Lesdites études, menées par la Maison des Ainés, sont relatives aux habitudes alimentaires, aux facteurs de vieillissement, à la perception de l’augmentation de l’âge générationnel d’aller à la retraite, aux problèmes ou difficultés bravés par ces personnes âgées. « En 2021, la maison des Ainés a réalisé des études sur les habitudes alimentaires et vieillissement (facteurs d’une vieillesse en bonne santé) ; l’étude épidémiologique du glaucome dans les unités de consultations ophtalmologiques et au niveau des CREF du district de Bamako ; l’étude sur la perception de l’augmentation de l’âge de la retraite par les anciennes et nouvelles générations du Mali ; l’étude sur les problèmes rencontrés par les personnes âgées ayant subies une ablation de l’adénome de la prostate à Bamako », sort-on dans le discours de M. Dembélé. De ces études, a-t-il exposé, il ressort que l’un des facteurs clés « du bien vieillir » demeure l’alimentation. Dans ce cadre, poursuit l’intervenant, « nous constatons que les personnes âgées prennent habituellement les trois (3) repas journaliers, soit respectivement 86,26% chez les hommes, et 73,34% chez les femmes ».
Aux administrateurs, Sékou Oumar soutient qu’il va falloir continuer la réalisation des études permettant d’en savoir plus sur le vécu réel des personnes âgées. Cela, afin de pouvoir bâtir des programmes permettant l’amélioration de leurs conditions de vie. De ce fait, il est attendu des participants, selon lui, des actes faisant en sorte que les vieilles personnes ne soient pas marginalisées. Puis de conclure son propos par l’appréciation du résultat déjà engrangé : « Dans le volet gériatrique, il est réconfortant de constater que vous avez offert à plus de 3.320 personnes âgées la possibilité de se faire consulter à l’institut, dans plusieurs domaines de santé ».Pour que la Maison des Ainés se hisse, via cette 22ème session, vers des nouveaux échelons, Sékou dit compter sur la clairvoyance des administrateurs, pour la prise des recommandations utiles à l’issue de la présente rencontre.
Mamadou Diarra
Source: LE PAYS