Le représentant du Ministre de l’éduction, de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr Massa Makan Diabaté, a présidé, le jeudi, 30 janvier 2020, à Onomo Hôtel de Bamako, les travaux de présentation du rapport provisoire sur la satisfaction des employeurs des diplômés sortants des Institutions d’enseignement supérieur (IES) directement soutenues par le Programme d’Appui au Développement de l’Enseignement supérieur (PADES), réalisateur de ladite étude. C’était en présence de Adama Ouedrago, représentant de la Banque Mondiale, à travers IDA, qui soutient le PADES dans ce programme depuis 2015, du représentant du Directeur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr Baba Fofana, du Coordinateur du PADES, Pr Bakary Cissé. Ont pris part à la restitution, les présidents des conseils d’Universités, les Recteurs d’Universités, les Directeurs des Grandes écoles et instituts, les directeurs des services centraux et des organismes personnalisés de l’enseignement supérieurs, etc.
L’objectif de l’étude, précise le coordinateur du PADES, est de retracer le parcours des sortants et le temps nécessaire afin de trouver un emploi ou d’en créer (auto-emploi, auto-entreprenariat) ; de relever les contraintes à l’insertion professionnelle du point de vue des jeunes, leur profil socio-économique, les domaines d’activités ainsi que les conditions de mobilité des jeunes dans l’emploi.
Selon le coordinateur du PADES, c’est dans le cadre de la mise en œuvre du PADES, et pour préparer les conditions de la définition d’un plan sectoriel stratégique du sous secteur de l’enseignement supérieur, il a été envisagé de conduire des études et enquêtes pour fournir une base solide pour révision /définition des filières et programmes de formation qui répondent aux besoins des employeurs et de l’économie et permettre une plus grande employabilité des jeunes diplômés. Il s’agit d’abord, de l’enquête sur l’insertion professionnelle des sortants des 3-5 dernières années des différentes institutions de formation supérieure. Enquête, dit-il, pour retracer le parcours des sortants et le temps nécessaire afin de trouver un emploi ou d’en créer, être relever aussi les contraintes à l’insertion professionnelle du point de vue des jeunes, leur profil socio-économique, les domaines d’activités de même que les conditions de mobilité des jeunes dans l’emploi. Il s’agit ensuite, a ajouté le coordinateur du PADES, de l’étude sur la satisfaction des employeurs de la performance des sortants recrutés ; et les changements dans la demande de compétences dans les différents secteurs pendant que l’enquête auprès des employeurs prendra en compte les employeurs de tous les secteurs (public, privé et formels) et toutes les IES. Une attention, a poursuivie le Pr Bakary Cissé, a été porté sur les opinions des employeurs dans les secteurs prioritaires (agriculture, élevage, le BTP, et les mines) afin d’affiner les interventions des IES.
Le Pr Massa Makan Diabaté, s’est dit compter sur les uns et autres, pour qu’aux termes des discussions, qu’ils disposent un document validé et orientant pour le sous secteur. Il a par ailleurs promis que les conclusions et recommandations issues dudit document constitueront un véritable gouvernail devant amener les IES à améliorer les pratiques en vue de construire des programmes plus solides et davantage pertinents sur lesquels reposera le système d’enseignement supérieur du Mali. Pour terminer, il a remercié au nom de l’Etat malien, les partenaires, notamment la Banque mondiale qui ne cesse d’appuyer le Mali dans cette exaltante mission du redressement de son système d’enseignement supérieur. Et le représentant de la Banque Mondiale, Adama Ouedrago de féliciter tous les acteurs qui ont engagé ce travail. Car, dit-il, notre système d’enseignement supérieur manque souvent de culture d’évaluation à cause des problèmes pour avoir des axes sur lesquels il faut travailler. Il s’est réjouit des résultats de l’enquêtes satisfaisants. « 90% des employeurs sont satisfaits des produits qui sortent de ces IES », a indiqué Adama Ouedrago
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain