La police réprime violemment des manifestations dans la région d’Oromia en Ethiopie. Selon Human Rights Watch, depuis la mi-novembre, au moins 75 personnes auraient été tuées par balle et plusieurs autres blessées alors qu’elles protestaient contre un projet d’agrandissement de la capitale Addis Abeba. Le bilan officiel du gouvernement fait seulement état de cinq morts. Les autorités qualifient ces manifestants de « terroristes » pour justifier la répression.
Ce n’est pas la première fois que des dissidents ou des opposants politiques sont accusés de terrorisme. Mais il s’agit d’accusations graves alors que la réponse du gouvernement devrait être plutôt d’écouter les revendications des manifestants.
source : RFI