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Éthiopie : Amnesty International accuse des rebelles tigréens de viols collectif

L’ONG Amnesty International a publié ce mercredi, un rapport faisant état de viols collectifs perpétrés par des rebelles du Tigré sur des dizaines de femmes et de jeunes filles dans la région Amhara. 

Des combattants rebelles du Tigré ont violé collectivement des dizaines de femmes et de mineurs dans deux localités de la région Amhara, a affirmé ce mercredi 16 février 2022, un rapport de l’organisation de défense des droits de l’Homme Amnesty International. Depuis son déclenchement en novembre 2020, la guerre a commencé au Tigré dans le nord de l’Éthiopie et qui s’est ensuite propagée dans les régions voisines de l’Amhara et de l’Afar, a été marquée par de nombreuses exactions dans chaque camp. Cependant Amnesty International dit avoir interviewé 30 victimes de viols, certaines âgée de 14 ans et d’autres victimes de violences survenues dans les localités de Chenna et Kobo en août et en septembre dernier, après leur prise de contrôle par le front de libération du peuple du Tigré. Près de la moitié des femmes violenté ont affirmé avoir subi des viols en réunion, et des médecins ont déclarées que certaines ont été lacérées de l’intérieur par des fusils à baïonnettes introduits dans leurs parties génitales. “Les preuves s’accumulent sur une tendance au sein des forces tigréennes à commettre des crimes de guerre et de possible crime contre l’humanité dans des zones sous leur contrôle dans la région Amhara à partir de juillet 2021”, a indiqué Sarah Jackson, directrice adjointe de l’ONG pour l’Afrique de l’Est. Elle ajoute que cela inclut des épisodes répétés de viols à grande échelle, d’exécutions sommaires et pillages, notamment dans des hôpitaux. Par ailleurs, des habitants de Kodo ont également affirmé que les combattants rebelles avaient tué par balles des civils. En outre, selon les Nations unies ce conflit a fait plusieurs milliers de morts, plus de deux millions de déplacés et plongé des centaines de milliers d’Ethiopiens dans des conditions proches de la famine. Amnesty a précédemment fait état de viols de centaines de femmes et de jeunes filles par les soldats éthiopiens et érythréens, impliqué à Leurs côtés, au Tigré. En novembre dernier, un rapport rédigé conjointement par les services de la Haute Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet, et la commission éthiopienne des droits de l’homme a cumulé les preuves de possibles crimes de guerre et de crimes contre l’humanité dans ce conflit.

Mariam Guindo, Stagiaire

Source: LE PAYS

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