Les forces de l’ordre ont tiré, vendredi, sur un homme qui brandissait une arme près de la Maison Blanche. L’individu a été hospitalisé dans un état critique.
Il brandissait une arme à feu près de la Maison Blanche. Un homme a été hospitalisé dans un état critique, vendredi 20 mai, à Washington, après avoir été touché par une ou plusieurs balles tirées par les services chargés de la sécurité aux alentours de la résidence présidentielle américaine. Barack Obama n’était pas présent dans le bâtiment au moment de l’incident.
Selon les autorités, le mobile terroriste peut être écarté. L’homme s’est approché d’un poste de contrôle vers 15 h (19 h GMT). Des agents lui ont alors ordonné de ne pas plus approcher et de jeter son arme, a indiqué le Secret service dans un communiqué. “L’individu n’obtempérant pas aux consignes verbales, il a essuyé un tir et été placé en détention.” Il a par la suite été transporté à l’hôpital, ajoute le communiqué.
“Ce genre d’incident qui implique des coups de feu à proximité de la Maison Blanche est rare”, relève le correspondant de France 24 à Washington, Gallagher Fenwick. “En revanche, le bouclage du périmètre à la suite d’incidents est relativement fréquent autour de la Maison Blanche, puisqu’il y a de temps à autre des personnes qui tentent de s’introduire à l’intérieur du complexe.”
Barack Obama absent
Selon un jeune touriste texan, un individu d’une vingtaine d’années portant une arme de poing braquée vers le sol s’est dirigé vers l’entrée du bâtiment, brièvement bouclé par les services de sécurité présidentiels. “Deux agents ont brandi leur arme, se sont dirigés vers lui et deux ou trois secondes plus tard, nous avons entendu un coup de feu”, a dit le touriste.
Un périmètre de sécurité a brièvement été installé à titre de précaution autour de la résidence d’État, où se trouvait le vice-président Joe Biden mais pas le président Barack Obama.
En septembre 2014, un individu armé d’un couteau était passé par-dessus les grilles et avait couru en direction de la Maison Blanche, réussissant à s’y introduire, ce qui avait été la plus grave atteinte à la sécurité sous Barack Obama. Cet épisode avait entraîné la démission du directeur du Secret Service.
Avec Reuters et AFP