C’est acté, l’histoire retiendra que le 45è président des États-Unis aura été mis en accusation à deux reprises au cours d’un seul mandat.
Une semaine après l’irruption au Capitole de partisans du président américain, Donald Trump, la Chambre des représentants a approuvé à 232 voix contre 197, mercredi 13 janvier, sa mise en accusation pour « incitation à l’insurrection » lors d’un discours prononcé préalablement aux violences.
Au cours du vote de l’acte de mise en accusation devant la chambre des représentants, une dizaine élus républicains ont cette fois rallié les démocrates, créant ainsi un mouvement bipartisan inédit. Toute chose qui, selon le Washington Post, a créé des tensions au sein du Parti républicain.
Pour sa part, le Wall Street Journal rapporte que le parti est divisé comme jamais. Les journaux américains s’interrogent sur les suites que prendra cette procédure. La Constitution prévoit que le président mis en accusation soit jugé par le Sénat. Une démarche improbable avant la fin du mandat de Trump.
A. TRAORÉ
Source : L’ESSOR