Prévue le 17 décembre à Bamako, la compétition regroupera les escrimeurs des deux pays qui s’affronteront au sabre, en individuel et en équipe
Les escrimeurs maliens et burkinabé seront face à face, le 17 décembre prochain à Bamako. Baptisée «Tournoi de la Fraternité», la compétition regroupera les meilleurs tireurs des deux pays qui s’affronteront au sabre (une dizaine de sabreurs de chaque côté). C’est la première fois que les sélections maliennes et burkinabé en découdront à ce niveau, c’est-à-dire, dans une compétition opposant seulement les deux pays.
La sélection qui sera donc sacrée, deviendra la première à inscrire son nom au palmarès de ce tournoi, dont l’idée a mûri lors du dernier congrès de la Fédération internationale d’escrime (FIE), tenu en novembre à Dubaï. C’est lors de cette rencontre, que le président de la Fédération malienne d’escrime (FME), Wahabou Zoromé et son homologue du Faso, Djibril Zéba ont décidé de lancer cette nouvelle compétition et la baptiser «Tournoi de la Fraternité».
Comme son nom l’indique, le «Tournoi de la Fraternité» vise à renforcer les liens entre les sportifs maliens et burkinabé, en général et le monde de l’escrime des deux pays en particulier. L’autre objectif visé à travers la nouvelle compétition, est de permettre aux escrimeurs et escrimeuses du Mali et du Burkina Faso d’améliorer leur niveau et de préparer les échéances internationales. «Ce tournoi sera très bénéfique pour les escrimeurs et escrimeuses de nos deux pays respectifs», s’enthousiasme, déjà le président de la Fédération malienne d’escrime (FME), Wahabou Zoromé. «Non seulement le Tournoi de la Fraternité permettra à nos deux fédérations de renforcer les liens qui les unissent, mais la compétition va, surtout, aider nos escrimeurs et escrimeuses à améliorer leur niveau», renchérira le premier responsable de l’escrime malienne. «L’un des problèmes de l’escrime africaine, insistera Wahabou Zoromé, c’est le manque de compétitions. Nous sommes donc très contents du lancement de cette nouvelle compétition qui ne peut qu’être bénéfique pour nos deux pays».
Et le président de l’instance dirigeante de l’escrime nationale d’afficher son optimisme pour la suite des événements : «C’est un honneur et une fierté pour notre pays d’abriter l’édition inaugurale du tournoi. Nous ferons tout pour être à la hauteur, c’est-à-dire, relever le défi de l’organisation et remporter le tournoi», dira le président de l’instance dirigeante de l’escrime nationale, en précisant que la compétition se disputera en individuel et en équipe. Question : les Alima Dembélé, Mariam Théra, Mariétou Diakité, Abdoul Kafar Kané, Gaoussou Coulibaly N°1 et 2, Boubacar Ballo seront-ils présents au rendez-vous face aux visiteurs du Faso ? Sans hésiter, Wahabou Zoromé répond par l’affirmative.
«Le Burkina Faso est un bon sparing partner, c’est un pays émergeant qui a des bons combattants, mais je pense que le Mali a toutes les chances de remporter cette première édition», dira le président de la FME. «Nous avons plusieurs atouts dans ce tournoi : il y a le nombre de combattants qui seront alignés par le Mali, mais notre pays pourra, surtout, compter sur la qualité de l’effectif de la sélection nationale, expliquera le premier responsable de la fédération. Chez les filles, comme du côté des garçons, le Mali dispose de plusieurs combattants qui ont déjà fait leur preuve dans ce genre de confrontations. Sans minimiser la valeur de l’adversaire, je pense qu’on peut faire confiance aux nôtres pour offrir au Mali le trophée de cette première édition du Tournoi de la Fraternité», complètera Wahabou Zoromé, avant d’indiquer que la compétition sera organisée, en partenariat avec le Comité national olympique et sportif (CNOS) et avec le concours des deux sponsors officiels de la FME, Sotelma-Malitel et PMU-Mali.
Souleymane B. TOUNKARA
Source: Essor