C’est ce qui ressort d’une note onusienne aux correspondants publiée lundi et consultée par l’Agence Anadolu.
«Le Secrétariat des Nations unies exprime sa vive préoccupation face au maintien en détention depuis le 10 juillet de militaires ivoiriens à Bamako», a déclaré la même source .
Les Nations unies ont, en outre, réitéré « leur profonde gratitude pour la contribution de la Côte d’Ivoire aux opérations de paix des Nations unies et à la MINUSMA, en particulier » avant d’appeler à “la libération immédiate des militaires ivoiriens détenus dans l’esprit des relations fraternelles entre les peuples de Côte d’Ivoire et du Mali”.
« A cet égard, il (le Secrétariat général, NDLR) soutient fermement tous les efforts visant à faciliter cette libération ainsi que le rétablissement de la confiance et la promotion du bon voisinage entre les deux pays », indique-t-on.
Pour rappel, le Gouvernement de la Transition du Mali avait annoncé, en juillet dernier, l’interpellation de quarante-neuf (49) militaires ivoiriens à Bamako, dont une trentaine appartenant aux forces spéciales, qualifiés de “mercenaires”. Trois d’entre eux ont été libérés.
Le Chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, a saisi la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), pour une réunion extraordinaire, en vue d’aboutir à la libération des 46 soldats toujours détenus à Bamako. Cette session extraordinaire s’est tenue jeudi dernier, à New York. L’Organisation ouest-africaine a décidé d’envoyer une mission de haut niveau à Bamako composée des trois Chefs d’Etat, Macky Sall du Sénégal, Nana Akufo-Addo du Ghana et Faure Gnassingbé du Togo pour demander la libération des soldats. Cette mission est attendue, jeudi ou vendredi à Bamako.
AA/Bamako/Amarana Maiga