La Coordination des syndicats de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (SNESUP-SECMA) sera en grève de 72 heures à partir du 25 octobre 2023. C’est ce qui ressort du préavis conjoint de grève du SNESUP-SECMA, dirigé respectivement par Dr Alou Diarra et Yamalou Dolo, menaçant de reprendre les hostilités.
À travers leur préavis, les syndicats annoncent une grève de 72 heures, allant du mercredi 25 au vendredi 27 octobre 2023.
En effet, la Coordination des syndicats de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (SNESUP-SECMA) revendique 8 points suivants : « l’application immédiate de la prime recherche ; la prise en compte de l’indice 3000 dans le cadre de l’harmonisation de la grille des salaires ; la sécurisation de l’espace scolaire et universitaire ; la séparation des deux statuts conformément aux recommandations des Assises nationales de la refondation (ANR) ; l’octroi d’une prime de déplacement pour les travailleurs de Kabala et IES dans les régions ; le paiement immédiat et intégral des heures supplémentaires et des frais des taches liées aux examens ; le recrutement massif et immédiat d’enseignants ainsi que la revalorisation de la prime de logement ; l’octroi d’un passeport de service aux enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique »
Aussi, les syndicats dénoncent « le mépris affiché » de leur ministre de tutelle à l’égard des travailleurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Pour rappel, il a fallu, en juin dernier, la médiation des anciens de l’Enseignement supérieur, de la Fédération nationale des parents des élèves et Etudiants du Mali (FENAPEEM), et de l’engagement des plus hautes autorités de poursuivre les efforts pour la prise en compte des revendications des syndicats pour permettre de lever le mot d’ordre d’arrêt de travail.
Ainsi les grévistes avaient offert une marge de manœuvre « pour permettre aux plus hautes autorités d’agir », en brandissant toutefois l’épée de Damoclès :
« À toutes fins utiles, la Coordination se réserve le droit d’une reprise immédiate de sa lutte lorsque des manquements sont constatés dans les engagements pris »
A suivre…
Source : l’Indicateur du Renouveau