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Enseignement supérieur: le SNESUP déclenche une grève de 48 heures aujourd’hui

Les négociations, entamées depuis le 2 mars dernier, entre les ministères en charge du Travail, celui de l’Enseignement supérieur et les responsables syndicaux du SNESUP (Syndicat national de l’enseignement supérieur et de la recherche), à travers la commission de conciliation, ont pris fin hier dans l’après-midi par un échec. Ainsi, le SNESUP observe à partir d’aujourd’hui, une grève de 48 heures qui risque de perturber tout l’enseignement supérieur et la recherche de notre pays.

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Le secrétaire général du tout puissant syndicat, qui a déploré, un manque de volonté du gouvernement à faire face à ses propres engagements, nous a indiqué que l’alternative est un arrêt de travail. C’est pourquoi dans un message adressé à l’ensemble de ses militants, il leur a signifié le maintien du mot d’ordre de grève. En cas de non-satisfaction des doléances au bout des 48 heures, le SNESUP se donne le droit d’aller à une nouvelle grève de 72 heures, cette fois-ci à compter du 14 mars prochain.
Le SNESUP revendique la signature immédiate du rapport de la commission tripartite déposé le 31 janvier 2017 et l’application de la grille plafond 3000 et plancher 1368 au personnel enseignant de l’enseignement supérieur et aux chercheurs ; l’intégration immédiate dans la fonction publique des travailleurs contractuels payés sur les budgets autonomes des structures de l’enseignement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
De même, le SNESUP exige l’adoption immédiate du nouveau statut « Enseignant-chercheur » avec : les 4 fonctions (assistant/Attaché de recherche, maître de conférence/maître de recherche, professeur/directeur de recherche –les charges horaires actuelles en semestre ; la transposition des assistants/attachés de recherche docteurs dans le corps des Assistants/chargés de recherche.
Autres points de revendication du syndicat : la nomination immédiate des agents fonctionnaires de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique omis de la hiérarchisation du 16 juin 2015 et de la capitalisation des publications des chercheurs de l’IER recrutés en 2008 pour leur juste transposition ; le rétablissement immédiat et effectif du fonds « Études et recherche », conformément au protocole d’accord du 13 mai 2016.
Les enseignants du supérieur réclament également le payement immédiat des arriérés d’heures supplémentaires de 2013-2014-2015 aux enseignants de l’IUG ; l’éradication totale de la violence dans l’espace universitaire.
Le SNESUP déplore et dénonce, à travers cette grève, le non-respect des engagements pris par le gouvernement dans le protocole d’accord du 13 mai 2016 ; le non-respect des termes du procès-verbal des négociations du 13 octobre 2016 ; la non-signature du rapport de la commission tripartite sur la grille plafond 3000 ainsi que la recrudescence de la violence dans l’espace universitaire.
Signalons que la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Assétou Founé SAMAKE MIGAN, qui devrait faire face à sa première grève, depuis son arrivée à la tête de ce département, en septembre 2016, était parvenue à un accord avec ces enseignants.

Par Sidi DAO

 

Source: info-matin

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