A travers un communiqué rendu public le 30 mars 2023, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Amadou Keita se dit inquiet de la situation qui prévaut dans les espaces universitaires. Il appelle à la non-violence.

Dans le communiqué, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a indiqué que l’espace universitaire est, par excellence, le lieu de l’acquisition de connaissances, de convivialité et de brassage entre les jeunes du Mali.

« A ce titre, Il se doit d’être préservé de toute forme de violence et le Gouvernement du Mali n’a ménagé aucun effort à cet effet. En mettant en œuvre progressivement les recommandations du Forum national sur l’insécurité en milieu scolaire et universitaire et son plan d’actions, adoptés en 2018 » lit-on dans le communiqué.

Selon le communiqué, depuis la mise en œuvre des recommandations de ce forum, toutes les universités ont vu, à ce jour, leur groupe de sécurité opérationnalisé. Aussi des caméras de surveillance ont été installées et l’éclairage public a été renforcé, selon le département.

Malgré tous ces efforts consentis par le gouvernement pour l’amélioration des conditions des espaces universitaires, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique mentionne qu’il constate avec amertume un risque accru de violence au sein de l’espace universitaire.

Étant donné que l’espace universitaire est un lieu d’acquisition de connaissances et non de violence, le ministre Keïta invite les protagonistes à la retenue et à veiller à la sérénité de leur rang. Ceci afin que soit banni, toutes formes de violence dans leurs démarches de revendications ou leurs modes de règlement des différends au sein des universités.

En outre, le chef du département rassure les étudiants, ainsi que les enseignants et le corps administratif qu’il suit personnellement de près l’évolution de la situation et que, conformément aux lois en vigueur, toutes les dispositions seront prises en vue de sécuriser … de travail » souligne la note.

Tioumbè Adeline Tolofoudié

Source : LE PAYS