L’annonce a été faite par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Me Mountaga Tall, sur le plateau du forum de la presse à la Maison de la Presse.
L’émission Forum de la Presse organisée par la Maison de la Presse en partenariat avec l’ORTM recevait le vendredi 14 août 2015 le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Me Mountaga Tall. Sur ce plateau, il a annoncé l’ouverture très prochaine de trois nouvelles universités dont deux au nord (Tombouctou et Gao) et une autre agronomique au sud (Sikasso).
A cela s’ajoutent les 5 existantes nées de la scission de l’Université de Bamako en 4 universités thématiques à Bamako dont l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (ex ENA), l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako (ex FLASH), l’Université des Sciences Sociales et de Gestion de Bamako, née de la fusion de l’IUG, la FSEG et la filière Géographie de l’ex FLASH, l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (fusion FMPOS–FAST) ainsi l’Université Régionale de Ségou.
Me Tall a aussi souligné que son département s’apprête à faire un recrutement massif d’enseignants ainsi leur formation continue pour combler le déficit. Occasion pour lui de reconnaitre que le Mali est très loin du ratio du standard international en termes d’enseignants par étudiants. Mas il a promis de rattraper ce retard.
Il est revenu sur quelques résultats positifs de son département comme les inscriptions en ligne dans le cadre de l’informatisation du système d’enseignement supérieur grâce à l’accompagnement des partenaires comme la Banque Mondiale. Une procédure qui, selon lui, permettra de mettre fin à la longue queue des étudiants devant les guichets d’inscription. Mais aussi, les chantages de certains enseignants dont sont victimes les étudiants pour l’achat des brochures avec les cours en ligne.
Pour ce qui concerne la recherche scientifique, le ministre a souligné que le pays connait une avancée majeure dans ce sens en indiquant que dans la lutte contre la maladie à virus Ebola par exemple, le Mali n’a envoyé aucun échantillon à l’extérieur pour analyse grâce au professionnalisme des chercheurs locaux.
Modibo Dolo
Source: Tjikan