Les directeurs nationaux de l’enseignement catholique du Bénin, du Burkina-Faso, du Niger, du Sénégal, du Togo, de France et du Mali ont, du 8 au 12 février, participé à un séminaire au Centre diocésain de Niamana, dans le cercle de Kati. La session s’inscrivait dans le cadre de leur rencontre ordinaire organisée à tour de rôle dans un pays de l’Afrique francophone. L’ordre du jour portait sur la vie de l’enseignement catholique dans chaque pays (déroulement de la rentrée scolaire 2015-2016, difficultés rencontrées, solutions envisagées et statistiques par pays), le compte rendu du déroulement de l’assemblée générale de l’Office international de l’enseignement catholique (OIEC) et du congrès mondial de l’éducation catholique qui se sont tenus à Rome (Italie) en novembre 2015, les échanges avec le secrétaire général de l’OIEC et le délégué du secrétaire général de l’enseignement catholique de France.
Les participants de la rencontre ont été reçus, à l’entame de leurs travaux, par le ministre de l’Éducation nationale, Kénékouo dit Barthélémy Togo, et par le vicaire général au nom de Mgr Jean Zerbo. Ils ont visité aussi quelques écoles catholiques de Bamako pour s’imprégner de la réalité de l’école malienne en général et de l’enseignement catholique en particulier. Les discussions avec le ministre Togo ont porté sur des questions touchant à l’éducation dans chacun des pays de la sous-région.
Vendredi, ils ont été reçus par le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, Moumouni Traoré, pour une restitution des travaux du séminaire. C’était en présence du secrétaire général de l’OIEC, Philippe Richard, et du directeur diocésain de l’enseignement catholique de Bamako, Gilbert Ky. Les directeurs nationaux de l’enseignement catholique ont, par la voix de leur secrétaire général de l’enseignement catholique, le Nigérien Assan Alamine, remercié Kénékouo dit Barthélémy Togo pour l’audience qu’il leur a accordée le 8 février. Félicitant le ministre de l’Éducation nationale pour l’appui qu’il apporte à l’enseignement catholique de notre pays, ils ont souhaité que celui-ci soit leur porte-parole auprès de ses homologues de la sous-région.
L’enseignement catholique, a assuré le secrétaire général de l’Office international de l’enseignement catholique, est là pour contribuer à la mission des États de rendre un service éducatif pour tous. Rappelant que l’enseignement catholique a une longue expérience de l’éducation, Philippe Richard a indiqué que celui-ci souhaite mettre cette expérience à la disposition des différents pays. L’éducation est au coeur des priorités de l’Église. Celle-ci ne manquera pas de faire son travail, a promis le directeur national de l’enseignement catholique du Sénégal, le frère Jean Marie Thior.
Le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, Moumouni Traoré, a indiqué que l’enseignement catholique était partie intégrante de l’école de la République. A ce titre, elle participe à la socialisation des enfants. «Tant que l’école fonctionne, il n’y aura pas d’enfants soldats. Nous avons tous donc intérêt à ce que l’école fonctionne dans notre sous-région pour que règne la paix», a-t-il souligné.
Rappelons que l’enseignement catholique compte 46 millions d’élèves de toutes confessions religieuses repartis dans 210.000 écoles à travers le monde. L’enseignement catholique est présent dans notre pays depuis 130 ans.
S. Y. WAGUE
Source : Essor