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Enraiement du terrorisme au Mali : une dizaine de forêts interdites aux populations civiles

Sur la base d’un arrêté interministériel, l’accès à certaines forêts du Mali reste interdit aux populations jusqu’à nouvel ordre.

L’annonce a été faite, lundi 4 mars dernier, lors de la traditionnelle conférence de presse mensuelle de la direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA). Ladite mesure vise à surveiller et chasser les forces du mal qui seraient cachées dans les endroits ciblés par la hiérarchie militaire du pays. Selon le colonel-major Souleymane Dembélé, directeur de la DIRPA, « les autorités militaires ont décidé d’interdire strictement toute circulation des populations civiles dans certaines zones de forêt ». La mesure concerne notamment les forêts de Kira, Sema et Foulséré, sur la frontière burkinabè. Parmi les forêts interdites figurent également celles de Wagadou et de Gringalé, sur la frontière mauritanienne. Ce n’est pas tout. Les mesures sécuritaires concernent, selon Souleymane, les forêts de Baye et de Baoulen (zone située entre Kita et Néguéla). A cela s’ajoute l’interdiction d’accès aux forêts de Sama, Sokoumani, Bafing, Banzani et de Nianandougou où se déroulent les opérations militaires près des frontières, indique-t-on. L’objectif de cette mesure vise surtout à préserver l’intégrité physique et les biens des citoyens qui, habituellement, se déplacent aux alentours ou dans ces forêts, signale le colonel-major Dembélé. « L’état-major général des armées accorde beaucoup d’intérêts à cet arrêté interministériel et ne saurait être flexible devant cette interdiction », a-t-il confié.

Mamadou Diarra

Source : Le PAYS

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