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Engager le processus de désarmement pour favoriser la stabilisation du Mali (responsable du PNUD)

L’administratrice du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Helen Clark, a appelé mardi à Bamako à appliquer l’accord de paix au Mali signé en 2015 et lancer le processus de désarmement “pour la stabilisation” du pays.

administratrice Programme Nations unies developpement Pnud Helen Clark

“Pour la stabilisation du Mali, il faut consolider l’Accord de paix, l’appliquer et il faut engager le processus DDR (Désarmement, démobilisation et réinsertion). Ce n’est pas facile mais (…) on peut le faire”, a déclaré Mme Clark, ex-Premier ministre de Nouvelle-Zélande, dans un entretien avec un journaliste de l’AFP, au dernier jour d’une visite entamée dimanche dans le pays.

Cet accord, également dit “Accord d’Alger”, a été conclu après des mois de négociations dans la capitale algérienne. Il a été signé en mai 2015 par le gouvernement malien, les mouvements armés qui le soutiennent, puis en juin 2015 par les groupes rebelles à dominante touareg du nord du pays qui l’ont combattu.

Il vise à établir une paix durable dans ces vastes régions du Mali qui a connu une série de rébellions touareg depuis les premières années de son indépendance, en 1960.

En 2012, le nord du pays a été transformé en sanctuaire et en base d’opérations jihadistes, jusqu’au lancement, en janvier 2013, d’une intervention militaire internationale. Cette opération, qui se poursuit actuellement, a chassé et dispersé les groupes jihadistes mais des zones

entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, incluant celles de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma).

L’objectif de la visite de Mme Clark, selon son agence, est notamment de renouveler l’engagement des Nations unies à soutenir le gouvernement “pour la mise en oeuvre effective de l’accord” de paix.

Le Pnud “continuera à appuyer des programmes en faveur des jeunes, pour éviter qu’ils ne tombent entre les mains des groupes extrémistes”, a affirmé Mme Clark.

“Les jeunes ont besoin qu’on leur donne de l’espoir”, notamment “pour accéder aux moyens de subsistance” et pour leur éducation, “c’est comme ça que nous pouvons combattre la rébellion, c’est comme ça que nous pouvons leur offrir des opportunités”, a-t-elle dit.

Durant son séjour, elle a été reçue en audience par le Premier ministre Modibo Keïta et a eu des entretiens avec des diplomates, des responsables d’agences de l’ONU ainsi que des acteurs de la société civile.

sd/cs/cls

Source: AFP

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