Les populations de la ville de Kidal prise en otage par le MNLA depuis plusieurs années, fatiguée par cette guerre interminable, dirigée par le MNLA à son détriment, quittent petit à petit la ville en destination des autres régions du Nord et les pays frontaliers. Elles estiment ne plus avoir confiance à ce mouvement touareg, qui leur a trop menti.
Les populations de la ville de Kidal prise en otage par le MNLA depuis plusieurs années, fatiguée par cette guerre interminable, dirigée par le MNLA à son détriment, quittent petit à petit la ville en destination des autres régions du Nord et les pays frontaliers. Elles estiment ne plus avoir confiance à ce mouvement touareg, qui leur a trop menti.
La ville de Kidal se vide de ses habitants qui ne font plus confiance au MNLA. Depuis plusieurs mois, le MNLA est à disgrâce à Kidal, où son autorité se trouve au centre d’une contestation sans précédent par la population, fatiguée par cette guerre d’intérêts des membres du MNLA.
« Les gens sont en train de quitter la ville pour s’installer dans la brousse ou prennent la direction de Gao et des autres villes du Niger et de l’Algérie. Ils s’estiment être ‘bluffés’ par le MNLA qui a toujours dit pouvoir les protéger contre le Gatia et ses alliés. Les événements de Tabankort et d’Anéfis de ces derniers jours leur ont fait prendre conscience que n’eut été la présence des forces étrangères, Kidal serait déjà pris par le Gatia », a raconté un jeune en provenance de Kidal.
On l’avait également indiqué il y a quelques semaines la révolte de la population dans la ville de Kidal. Mais qui se soumet à cause des menaces proférées par le MNLA, ce mouvement qui sème la terreur dans le septentrion. Et contre la population et les forces étrangères positionnées dans la ville. Cette dernière fait face à une flambée du conflit autour de Kidal.
Il faut noter que ce n’est pas seulement la population qui abandonne la ville, il faut ajouter des barons de ce mouvement et leur famille qui trouvent refuge dans les pays frontaliers pour aller jouir de leur butin de guerre et de la vente de drogue.
Ousmane Daou
source : L’Indicateur du Renouveau