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Enfants victimes des brulures et malformations : L’AEBEM plaide pour la construction d’un Centre spécialisé

En prélude à la grande soirée de bienfaisance prévue pour le 25 février 2017 à l’hôtel Salam de Bamako pour récolter des fonds en vue de la construction d’un centre spécialisé dans la prise en charge des ” enfants grands brûlés” au Mali, l’Association d’aide aux enfants brûlés et enfants nés avec des malformations (AEBEM) a animé une conférence de presse le samedi 4 Février 2017 au Fonds national de solidarité. Le thème a porté sur : la problématique de la prise en charge des grands brûlés au Mali.

Traoré Alimata présidente AEBEM conference

Mme Traoré Alimata présidente de l’AEBEM qui avait à ses côtés le président  de l’Association pour la protection des enfants contre les accidents domestiques, Mamadou Maïga, a présidé samedi dernier le point de presse au Fonds national de solidarité sur la problématique de la prise en charge des grands brûlés au Mali
selon la présidente, une étude sur les brulures corporelles chez les enfants de 0 à 15 ans de 2010 à 2015 révèle que près d’une centaine de cas de brulures sont admises chaque année au CHU Gabriel Touré, dont plus de 17 % de taux de mortalité. Elle a précisé que les enfants de 0 à 5 ans sont les plus touchés avec 65 %, les enfants de 6 à 10 ans sont de 25 % et ceux de 11 à 15 ans ont un taux de 10 %. « Les garçons de 0 à 5 ans sont plus nombreux avec 38 % contre 27 % pour les filles. Par contre, chez les enfants de 6 à 10 ans, les filles sont les plus touchées avec 15 %, 10 % pour les garçons. Près de 9 % de taux de mortalité chez les enfants de moins de 6 ans, 5 % pour les enfants de moins de 11 ans », a-t-elle dit
De son avis, la brûlure est un fléau dans notre société. Car, dit-elle, les cas de brûlure constituent un danger puisque la plupart des victimes présentent des séquelles post-brûlures qui rendent d’autres handicapés. À l’en croire, la prise en charge coûte excessivement cher pour la famille des victimes. « C’est ainsi que l’AEBEM compte organiser, le 25 février, à l’Hôtel Salam, une levée de fonds à travers un dîner de gala de bienfaisance dénommé : la nuit du cri du cœur  afin de répondre à la problématique de la prise en charge de la brûlure en particulier celle des enfants.
A ses dires, les fonds levés serviront à la construction et l’équipement d’un Centre pour la prise en charge des cas de brûlure ainsi que la formation des spécialistes en chirurgie plastique. « Le bâtiment sera construit sur un terrain d’une superficie d’un demi-hectare pour coût total de plus de 1 milliard 886 mille FCFA, l’équipement du Centre s’élève à plus de 886 millions FCFA  et les réactifs pour le laboratoire sont estimés à plus de 320 millions de FCFA par an », a-t-elle indiqué.
Mme Traoré a précisé que les moyens d’actions pour  l’assistance aux enfants  sont à ce stade toujours limités pour réduire ce taux, « c’est à  travers des quêtes et sensibilisation  que les gens peuvent  porter des soutiens aux victimes. Telle est  le motif de la mise en place d’une nuit  de bienfaisance dénommé «  nuit de cri du cœur ».
Déjà certains partenaires comme PMU-Mali et  Investi-Mali avaient  réagi aux actions menées par  AEBEM pour aider les enfants en situation difficile. « Nous souhaiterions que les mêmes réactions soient suivies par d’autres exemples » a- dit la présidente.
Mamadou Maïga, s’est focalisé sur les différentes sortes de brûlures ainsi que les comportements à adopter face à des cas de brûlures. Il a beaucoup insisté sur la prévention. Car, la prise en charge des cas de brûlures coûte très cher pour les familles à faible revenu. Il a proposé une adaptation de notre environnement aux enfants afin de prévenir les cas d’accidents domestiques et attiré l’attention du gouvernement sur le problématique de la prise en charge des cas brulure et malformation. « Les médicaments pour le traitement des enfants victimes est un combat de titan », a-t-il dit.
DK

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