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EN UN MOT : Zone de turbulences

Pour lutter contre le terrorisme et garantir la sécurité des personnes et de leurs biens, le chef de l’Etat a instauré l’opération Dambé à travers le décret 0200 du 8 mars 2019. Sur le terrain, l’opération est divisée en deux théâtres. La première concerne l’Est, tandis que la deuxième est axée sur le Centre. En pratique, ce sont des régions de Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Taoudéni, Ménaka et Kidal qui sont couvertes par cette opération de sécurisation.

Quelques jours après cette décision du chef suprême des armées, soit le 15 mars dernier, la Coordination fait sortir un communiqué de désapprobation. La CMA parle d’une décision “unilatérale qui prévaut le redéploiement des Forces armées non encore constituées contrairement à la lettre et à l’esprit de l’Accord pour la paix et la réconciliation”. Pour protester contre cette mesure, les ex-rebelles se retirent du cadre de concertation. Des dissensions ? C’est la position des mouvements impliqués dans le processus de paix. Dans un communiqué, ils ont invité la CMA et le gouvernement à mettre fin aux dissensions sur le sujet.

De quoi faire dire à nombre d’observateurs que l’Accord pour la paix et la réconciliation est à nouveau rentré dans une zone de turbulences. Et il faut craindre un effet de contagion sur le terrain. Mais, il est d’une extrême urgence aussi, pour le pouvoir, de trouver un moyen de garantir la sécurité et d’assurer la défense de l’ensemble du territoire national. C’est son devoir régalien qu’aucun accord ne peut nier.

DAK

L’Indicateur du Renouveau

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