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En un mot : Silence, on vend armes et places !

 

dramane aliou kone editorialiste president maison presse journaliste indicateur renouveau Le processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR), présentement en cours dans notre pays pour concrétiser en partie l’accord pour la paix et la réconciliation, donne lieu à un commerce florissant pour ceux qui ont décidé de se servir du Mali et non de le servir.

A ce jeu malsain, les premiers à tirer profit sont les leaders des mouvements armés. Sans état d’âme, ils monnayent les places sur leurs listes de combattants. Même si vous n’avez jamais fait un jour de guerre, il vous est loisible aujourd’hui de figurer dans leurs effectifs… contre espèces sonnantes et trébuchantes.

Les seconds à s’en mettre plein la poche sont les marchands d’armes. Certains de ceux-ci exercent au sein de l’armée même. Il se dit que la récente disparition de pistolets mitrailleurs constatée à la garde nationale s’expliquerait par ça. Une source affirme qu’un Kalachnikov, arme exigée pour enregistrer un ex-combattant, se négocie entre 350 000 et 600 000 F CFA.

On le voit donc, un coup de balai s’impose. Les services de renseignements, qui s’avèrent d’une efficacité redoutable ces temps-ci, ne manqueront sûrement pas de mettre hors d’état de nuire ces réseaux mafieux qui détruisent les efforts consentis par le peuple pour un Mali un et indivisible.

DAK

 

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