Depuis plusieurs semaines, l’on constate une brusque détérioration de la qualité de diffusion de certaines radios. Une brutale rupture du son et une totale réduction de la couverture sont constatées dès lors que les stations ciblées diffusent des programmes critiques à l’endroit des pouvoirs publics.
Certains animateurs de la place comme Abdoul Niang et Makan Konaté sont particulièrement visés par cette “mesure” au grand dam de leurs nombreux auditeurs. Excédés, ceux-ci ont saisi les organisations de presse et les autorités politiques compétentes.
Jusqu’ici, tout le monde dégage sa responsabilité, y compris les services techniques comme l’Autorité malienne des télécommunications et de la poste (AMRTP). L’AMRTP s’étonne de cette pratique qui n’honore pas notre pays. Qui donc brouille les radios à Bamako ? En attendant de débusquer les auteurs de cette violation flagrante des liberté, le Mali s’attire encore une fois le “mauvais regard” de la communauté internationale.
DAK