Face à la multiplication des attaques terroriste, le chef d’état-major général des armées a décidé d’interdire la semaine dernière la circulation des motos et des pick-up, véhicules généralement utilisés par les islamistes, dans plusieurs localités du centre et du nord.
Malgré cette mesure, au moins quatre civils ont été tués vendredi et samedi dans les régions du nord. Ils sont encore une fois arrivés sur des motos et dans des pick-up. Ils ne font plus de distinguo car ils s’en prennent autant aux combattants de certains mouvements signataires de l’accord comme le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), pour sa proximité avec le Gatia que les chefs traditionnels locaux, des civils très influents et de simples forains pour entamer le moral des populations. Désormais, pour les terroristes, il faut faire le maximum de victimes. Quitte au chef d’état-major des armées de trouver autre chose sinon la situation sur le terrain devient de jour en jour intenable et dans certaines localités comme la région de Mopti on n’est pas loin d’une guerre entre communautés.
DAK
Source: L’indicateur du Rénouveau-Mali