Nombre de nos compatriotes affichaient hier une mine d’enterrement à l’annonce de la victoire inattendue et certainement dangereuse à la présidentielle américaine du milliardaire républicain Donald Trump. Certes avec tout ce que cet individu a annoncé durant la campagne, notamment le retrait des Etats-Unis d’Amérique de l’Accord de Paris sur le climat qui ne pourrait d’ailleurs arriver que dans trois ans, son élection ne changera rien à notre triste sort.

On devait déjà se souvenir de l’élection de Barack Obama. Au départ, le premier président noir élu aux USA suscitait l’espoir pour l’Afrique. Au finish, ces deux mandats se réduisent pour nous à une simple expression ; à savoir que « l’Afrique n’a pas besoin de grands hommes, mais d’institutions fortes ».  Une vérité qui nous renvoie à nos misères politiques et qui nous rappelle qu’on n’a besoin de personne pour nous relever si on le veut réellement. Donc qu’il s’appelle Hillary ou Donald, le président américain est élu par les Américains et pour les Américains.

Pourquoi donc ce deuil ? La raison en est simple : « La raison est hellène, l’émotion est nègre », d’après Léopold Sédar Senghor.

DAK

Source :l’indicateur du renouveau