Il nous revient de sources proches de l’enquête que le dossier du coup d’Etat manqué de l’année dernière connaîtra de nouveaux rebondissements dans les jours à venir. De nouvelles arrestations avaient même été planifiées la semaine du remaniement ministériel avant qu’on ne reporte l’opération suite à la mise en échec d’une nouvelle tentative de coup de force, la 2e en quelques mois.
Et l’honorable Oumar Mariko risque gros, car les enquêteurs de la gendarmerie auxquels la Sécurité d’Etat avait transmis le dossier du 1er coup l’année dernière, veulent l’entendre sur les allégations du sergent-chef Cheick Alassane Sylla, proche de lui et avec qui il a été aperçu, le jour du coup d’Etat manqué, deux fois de suite en train de s’entretenir aux 1008-Logements sociaux de Yirimadio.
Or, M. Sylla a été arrêté seul à bord du véhicule d’Oumar Mariko par les forces de sécurité maliennes au moment où il devait rejoindre le lieu de regroupement, le cimetière d’Hamdallaye, pour attaquer la résidence du président de la République à Sébénikoro. A l’interrogatoire à la SE comme à la gendarmerie, ses aveux accablent le député de Kolondiéba qui n’a pas démenti lors de son audition.
Ce rebondissement a lieu par parallèlement à l’autre affaire en cours concernant les proches du capitaine Sanogo suspectés d’avoir voulu le faire libérer au cours de son transfèrement de Sélingué à Manantali. Après l’arrestation du cerveau présumé de ce complot avorté, quatre autres personnes sont actuellement recherchées pour donner les leçons à « ces apprentis sorciers » contre qui on a décidé de lancer une chasse sans répit. En tout cas, avec ces deux affaires, on se rend compte que le pays est toujours à la merci de petits aventuriers.
DAK
source : L’Indicateur du Renouveau
