Le monde du foot a décidé d’en rajouter à la crise. En plus de la guerre des clans qui mine la Fédération malienne de football (Fémafoot) et donne lieu à des batailles de rue comme celle de la semaine dernière entre supporters du Stade malien et du Djoliba et surtout les soupçons ou scandales financiers, les leaders du ballon rond sont en passe de provoquer une crise diplomatique avec le pays le plus important pour notre devenir : l’Algérie, le chef de file de la Médiation internationale pour la sortie de crise au Mali.
Alger nous en veut depuis qu’elle a appris que lors de la désignation du pays devant accueillir la Coupe d’Afrique des nations 2017, notre représentant, Amadou Diakité, ancien président de la Fémafoot, dont le choix devait se porter sur le grand voisin, a finalement choisi le Gabon.
Le pays de Bouteflika veut nous punir pour cette « trahison », en revenant sur les relations avec la Fémafoot. « Désormais, il faudra mettre un terme à toutes sortes d’aides envers les deux pays (Mali et Bénin). Ni matches amicaux, ni stage de recyclage, ni rien du tout », a menacé un dirigeant du foot algérien dans une interview accordée au site « Le Buteur ».
Certainement pour des intérêts personnels, on vient encore remettre en cause des intérêts collectifs. C’est comme cela que nos cadres ont toujours fonctionné.
DAK
source : L’Indicateur du Renouveau