On ne se trompe jamais sans trop parler. Et notre histoire récente a confirmé cette assertion surtout quand des autorités politiques dérangent avec des discours inappropriés. On ne souhaite pas au président de la Transition qui, depuis Abidjan, a lancé un défi aux grévistes, de connaître le triste sort d’une fin non souhaitée, on le rappelle qu’il n’a ni le droit ni intérêt d’engager un bras de fer avec des Maliens qui ont d’ailleurs cessé de lui croire, après son silence face à de multiples violations de loi et mille injustices constatées depuis le début de la Transition.
Par ses propos, Bah N’Daw est descendu de son piédestal de père de la nation pour devenir un acteur de la crise malienne. Désormais, il risque d’être traité comme n’importe qui au Mali. D’ailleurs, depuis hier, il a pu se rendre compte de toutes les attaques à lui adressées. En un mot, « kuma magni » !
DAK
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